Economie

Le prix du litre de lait a augmenté de 40 centimes

© D.R

Le prix du lait a encore été frappé par la hausse. Ainsi, un mois après la décision de la Centrale Laitière d’acheter le lait plus cher auprès des producteurs, cette fois c’est au  tour du consommateur de débourser plus pour payer cette substance. En effet, le lait a signé une récente ascension, atteignant cette fois le seuil des 3,20 dirhams le demi-litre, soit une augmentation de 20 centimes.
A la Centrale Laitière, on tient à souligner qu’il ne s’agit guère d’une augmentation de prix , mais plutôt d’«une correction», tel que le précise Abderrahmane Tarabi , Directeur des achats et de la production.
L’explication majeure de cette récente correction étant que les intrants nécessaires à la production même du lait ont bondi depuis une certaine période, alors que la Centrale a continué à maintenir la barre du prix facturé au consommateur quasiment inchangé.
En ce sens que « nous importons du lait en poudre, pour ne pas avoir à utiliser le lait frais dans les produits dérivés », indique M. Tarabi. Ainsi, cela revient à dire que cette correction a été pensée pour faire face à la hausse des prix des autres intrants. Selon la même source, il s’agit par exemple des droits de douane, qui, quoique révisés, sont tout de même à 17,5%. Il est également question de l’impact de l’euro, en ce sens que c’est par cette devise qu’est payé l’emballage . Ajoutons à cela les frais de transport et ceux d’achat de la poudre de lait, etc. De fait, «nous avons juste régularisé le prix du lait vis-à-vis de ce qui a été constaté sur les prix des intrants », indique M. Tarabi. Concrètement, chez le simple consommateur cette augmentation devrait être assimilée à une correction. D’ailleurs, au vu de la conjoncture internationale, les conditions sont telles que les prix du lait atteignent des sommets, en raison du fait que les frais engagés par les industriels sont répercutés sur les prix de vente au consommateur. Rappelons que la production du lait relevée par la Centrale Laitière atteint près de 1,6 milliard de litres de lait au niveau national. Cependant, la forte hausse des prix de différents facteurs de production  a considérablement touché la production laitière. « À titre d’exemple, le déficit pluviométrique et les cours mondiaux ont fortement impacté le prix des aliments de bétail, qui ont connu des augmentations spectaculaires en moins d’un an. Alors même qu’ils constituent un facteur majeur de productivité et donc de rentabilité des exploitations », avait indiqué M. Tarabi dans une déclaration à ALM. À noter que nombreux pays producteurs et exportateurs de lait ont pâti de la même conjoncture de sécheresse qui s’est répercutée négativement sur l’offre et les cours du lait sur le marché mondial.

Articles similaires

EconomieUne

Préventica souffle sa 10ème bougie en mai

150 exposants nationaux et internationaux y sont attendus

Economie

Prévu du 29 mai au 1er juin : BTP Expo & Forum tient sa 6ème édition à Marrakech

Plus de 150 exposants nationaux et internationaux représentant 25 pays prendront part...

EconomieUne

Siam : Des animations diversifiées au stand de l’Union européenne

Articulées autour de l’adaptation climatique et la transformation du stress hydrique en...

Economie

Sur un espace de 300 m2 : La France prône l’innovation agricole

«La France renforce son partenariat pour l’innovation agricole au SIAM. 37 entreprises...