Economie

Le programme «Call academie» voit le jour

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Une nouvelle convention cadre définissant les modalités de mise en place d’un dispositif global et intégré en matière de centres d’appels vient d’être signée. Baptisé «Call academie», ce programme entre dans le cadre du dispositif «Taehil» et vise l’accompagnement du secteur des centres d’appel au Maroc dans la satisfaction de leurs besoins en ressources humaines. Il vise également l’amélioration de l’employabilité des chercheurs d’emploi en vue d’une insertion dans la vie active. Ainsi, la convention cadre a été signée vendredi 2 avril par Jamal Rhmani, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Hafid Kamal, directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), Mohamed Horani, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc et Youssef Chraibi, président de l’Association marocaine de la relation client (AMRC). Par ailleurs, le programme «Call academie» est un programme global et intégré, depuis la sélection jusqu’à l’insertion, en passant par des formations réalisées au sein d’organismes spécialisés et des stages chez les employeurs. Aussi, la formation comprendra un programme d’apprentissage dispensé en français, portant sur la langue française, les compétences comportementales et celles liées aux métiers des centres d’appel. Cependant, la communication autour du programme relève de la responsabilité du comité de pilotage, à travers les supports adéquats et sera conjointement financée par l’AMRC et l’ANAPEC. Aussi, la prospection des entreprises ayant des besoins en recrutement et l’identification des profils cible, se fera par l’ANAPEC. En matière de besoins qualitatifs et quantitatifs en ressources humaines exprimés par les entreprises opérant dans le secteur des centres d’appel, ils sont identifiés par l’AMRC et le Groupe de travail sectoriel Offshoring institué par le Pacte national pour l’emergence industrielle, puis transmis par ces derniers à l’ANAPEC. En effet, le recueil et la consolidation des expressions des besoins des employeurs relèvent de la responsabilité de l’ANAPEC. Aussi, un appel à candidatures pour la sélection des opérateurs de formation ayant la capacité et les références exigées par le cahier des charges sera lancé. Une liste des opérateurs de formation sélectionnés sera arrêtée et le choix de l’opérateur de formation pour une action de formation donnée se fait par l’employeur ou l’association AMRC. Pour sa part, le comité de projet est responsable de l’ingénierie de formation à travers l’élaboration des programmes types. Enfin, l’évaluation de la formation se fera en premier lieu par les employeurs ou l’AMRC et l’opérateur de formation. Le comité de projet procédera à l’évaluation globale des actions de formation lancées et les moyens nécessaires à l’évaluation seront mobilisés conjointement par l’ANAPEC et l’AMRC.

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