Economie

Le retour de Farah Rabat

© D.R

L’hôtel Farah Rabat vient d’achever son programme de rénovation. Depuis sa réouverture, le 30 le mai 2005, l’établissement fait partie de nouveau du club restreint des hôtels-phares de la capitale administrative. Un juste retour des choses, au vu de l’histoire riche de ce joyau du CMKD, de son emplacement unique, bénéficiant d’une vue imprenable donnant sur le Bouregreg (future corniche), et de son architecture.
Ouvert pour la première fois en 1982, l’hôtel restera pendant dix ans sous l’enseigne Sofitel. La chaîne Safir prendra la relève lors de sa création en 1997, à travers la société Siaha. Pendant deux ans, et jusqu’en 1999, l’établissement évoluera sous le nom de Siaha CMKD. Puis vint le groupe espagnol Sol Melia. Un tournant !
Cette enseigne, connue dans le monde entier va prendre en gestion l’hôtel entre 2001 et août 2003. Ce sera presque un passage à vide, témoigne un fin connaisseur des péripéties de cet établissement.
Durant sa gouvernance, le groupe espagnol s’est contenté de gérer le quotidien, se rémunérant sur le RBE, et, comme le lui permet la formule de gestion pour compte, refusant d’investir dans l’entretien du produit. Aussi, à partir de 2001, le Farah Rabat s’est dégradé en terme de produit, ne répondant plus aux normes de qualité exigée par la clientèle. Obligé d’intervenir, le CMKD reprend les choses en main et, le 16 juillet 2003, dépêche sur les lieux, Fatima Taher, un cadre expérimenté et qui officiait à l’hôtel du groupe à Safi comme directeur général.
L’ampleur des dégâts était énorme. L’hôtel ferme ses portes le premier novembre 2003 pour une longue et nécessaire rénovation. Les travaux, immenses, nécessiteront 123 millions de dirhams. L’hôtel ne gardera que sa carcasse extérieure. La restructuration a affecté tout le technique, les canalisations, la buanderie, les cuisines, la climatisation, les groupes électrogènes, etc. «Nous avons pris en considération les normes de sécurité internationale, notamment en ce qui concerne la détection incendie (Sprinkler système), ainsi que toutes les considérations entrant dans les critères de qualité », explique Mme Taher, directeur général de l’établissement.
Aussi, à la fin des travaux de rénovation en juillet 2004, c’est presque un nouvel hôtel qui renaît sous l’enseigne Farah. Les chambres ont été réaménagées, pour répondre au rapport qualité-prix, avec notamment des services annexes comme l’Internet, de nouvelles commodités dans les salles de bain, des portes coupe-feu, un muni-bar et un coffre fort.
Côté produit, l’hôtel s’oriente vers la classe Affaires. Un executive floor pour VIP, accompagné d’un “executive lounge” (réception) ont été aménagés. De même, un business center a été mis en place avec Internet, fax et photocopieur. Le paquet est mis aussi sur les prestations offertes dans le cadre des incentives et des congrès. Ainsi, en plus de l’ancienne salle de 300 personnes, complètement relookée, deux nouvelles salles, de 80 et de 120 personnes, viennent de s’ajouter à l’offre au terme de la rénovation.
Ces trois salles sont équipées en technologie moderne, en vidéothèque, rétroprojecteur, indispensable pour les séminaires et les conférences.
Après son travail, l’homme d’affaires peut joindre l’utile à l’agréable. Fitness club, hammam, sauna, salle de relaxation et deux jacuzzis en plein air, une piscine au 5ème étage, en plein air, un salon de coiffure pour homme et femme, sont accessibles à la clientèle sans restriction. Le restaurant Internal Riviera au 5ème étage, ainsi que le bar Panorama offrent une vue magnifique de Rabat et de la rivière Bouregreg et de la casbah des Ouadayas. Doté d’un show cooking, le restaurant Farah International au rez-de-chaussée permet au client de suivre tout le processus de la préparation de son petit déjeuner. En période d’été, le patio, jardin andalou d’une arhitecture de style mauresque, animé par un pianiste, reste un endroit incontournable. Presque autant que le Palace, piano bar animé actuellement par un trio de jazz de renommée internationale. Preuve que la rénovation a été un choix gagnant, car depuis son ouverture, le Farah Rabat a renoué avec les taux d’occupation élevés.

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