Economie

L’encours dépasse les 455 milliards DH

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C’est ce que révèle la Trésorerie générale du Royaume dans son dernier bulletin relatif aux statistiques des finances publiques. Cette progression est expliquée par le recours au marché des adjudications pour un montant net de 28,1 milliards de dirhams contre 11,6 milliards de dirhams à fin juillet 2014.

S’agissant du financement intérieur, la Trésorerie générale du Royaume évoque dans son bulletin mensuel une baisse de ses dépôts au septième mois de l’année. Ce repli a été de 839 millions de dirhams contre une hausse de 4 milliards de dirhams à la même période de l’année précédente. De même, les disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib ont été reconstituées d’environ 1,4 milliard de dirhams à fin juillet contre 287 millions de dirhams l’année dernière. Ainsi, les disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib ont atteint à fin juillet les 3,5 milliards de dirhams contre 2,1 milliards de dirhams en début d’exercice. Ceci relève d’un placement de 300 millions de dirhams effectué en juillet 2015 et dont le remboursement n’intervient qu’en août.

Quant aux dépôts du Trésor, Il a atteint à fin juillet les 49,2 milliards de dirhams perdant ainsi 839 millions de dirhams par rapport à leur niveau de fin décembre 2014. Le financement extérieur a été, pour sa part, négatif à fin juillet. Le Trésor met en avant un chiffre de l’ordre de 2,5 milliards de dirhams reliant ce financement au remboursement du principal de la dette extérieure fixé à 5,3 milliards de dirhams. Le Royaume a procédé en juillet à des tirages de l’ordre de 2,8 milliards de dirhams dont 1,3 milliard de dirhams auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), 817 millions de dirhams auprès du Fonds monétaire arabe et 544 millions de dirhams auprès de la Banque africaine de développement (BAD). Notons que la situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 27,4 milliards de dirhams à fin juillet au moment où il se fixait à 27,1 milliards de dirhams à la même période de l’année précédente.

Légère progression des recettes ordinaires

119,7 milliards de dirhams telles sont les recettes ordinaires générées à fin juillet 2015. En comparant leur évolution sur l’année, il en ressort une hausse de 0,3% par rapport au montant enregistré au même mois de l’année dernière. Cette timide évolution est expliquée par la hausse de 1,6% des impôts directs ainsi que la progression respective des droits de douane (3,9%) et des recettes non fiscales de 5,4%. Les impôts indirects se sont en revanche inscrits en baisse à fin juin. Le fléchissement est évalué de 2,1% par rapport à la même période de l’année précédente.
Ainsi, les recettes douanières à fin juillet ont atteint les 31,8 milliards de dirhams perdant sur l’année 723 millions de dirhams. Les recettes réalisées au titre de la fiscalité domestique ont atteint 67,9 milliards de dirhams grimpant de 468 millions de dirhams par rapport à la valeur observée à fin juillet 2014. Le mois de juillet a été par ailleurs marqué par la baisse des impôts sur les sociétés (IS). Ces dernières ont atteint les 23,7 milliards de dirhams en repli de 3,3%. Selon la Trésorerie générale du Royaume, «cette baisse s’explique par le fait que l’année 2014 avait enregistré la rentrée de recettes exceptionnelles liées notamment à la cession de la Centrale Laitière et à l’Impôt sur retenu à la source à l’occasion de la cession d’une partie du capital de Maroc Telecom».

Dépenses : le tauxd’engagement basculeà 56%

Les dépenses ordinaires émises au titre du budget général de l’État se sont établies à 179,6 milliards de dirhams . Elles s’inscrivent en hausse de 1,6% comparé à leur niveau à fin juillet 2014. Ceci est tiré par la hausse de 2,9% des dépenses d’investissements ainsi que la progression de 13,4% des charges de la dette budgétisée. Les dépenses de fonctionnement ont reculé de 2,9% . Elles se sont chiffrées à 105,6 milliards de dirhams. De ce total, 60,4 milliards de dirhams ont concerné les traitements et salaires ayant grimpé en une année de 0,8%. Les dépenses de matériel ont également connu une hausse passant ainsi de 21 milliards de dirhams à 21,3 milliards de dirhams fin juillet. Les charges communes ont fléchi de 14% atteignant les 23,9 milliards de dirhams contre 27,8 milliards de dirhams une année auparavant. Cette régression est également expliquée par le recul de 20,6% des émissions de la compensation. Le taux global d’engagement est descendu à 56% contre 60% l’année dernière couvrant ainsi des engagements des dépenses de l’ordre de 266,6 milliards de dirhams.

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