Economie

L’entreprise marocaine face à la crise

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L’entrepreneuriat reste le seul remède face à la crise. C’est l’avis de plusieurs opérateurs économiques réunis dans un f’tour débat sur le thème : «Entreprendre, quelles opportunités en temps de crise?».  Cette rencontre, organisés, lundi 14 septembre, à Casablanca, par l’Association des lauréats de l’Université Al Akhawayn «Al Akhawayn Alumni», est  à sa 6ème édition cette année. Elle s’inscrit, selon ses initiateurs, dans le cadre de l’ouverture des lauréats d’Al Akhawayn sur leur environnement économique et social. Le débat a été animé par un panel d’entrepreneurs, notamment Mohamed Horani, président de la CGEM, Faouzi Chaabi, vice-président de Ynna Holding, Karim Tazi, DG de Richbond, Bouthayna Iraqui Houssaini, membre de l’AFEM, sans oublier les jeunes entrepreneurs lauréats d’Al Akhawayn. Mohamed Horani, président de la CGEM, a affirmé que «la mission de la CGEM aujourd’hui est de contribuer pour insérer l’entreprise marocaine dans l’économie mondiale du savoir. D’ailleurs c’est à partir de là que nous avons opté pour un nouveau slogan à la CGEM «l’entreprise marocaine, oser et innover». Ce sont deux valeurs très importantes. D’abord oser entreprendre c’est le sujet de ce débat  aussi innover pour se faire une bonne place par rapport à l’évolution du contexte». Les participants n’ont pas manqué également de dresser un état des lieux sur la situation de l’entreprise marocaine en temps de crise internationale. «L’évolution des actions d’entrepreneuriat au Maroc est appréhendable d’un double point de vue. Côté quantitatif, il faut signaler que durant la période 2005-2007, le nombre d’entreprises créées a doublé en passant de 12.000 à 25.000 entreprises créées. Mais en comparaison avec des économies comparables, ce chiffre reste extrêmement insuffisant», a souligné Hamid Belafdil, directeur du Centre régional d’investissement (CRI) de Casablanca, ajoutant que du point de vue qualitatif, les entreprises marocaines se capitalisent davantage, bien que les actions d’entrepreneuriat sont créées dans des secteurs à faible valeur ajoutée.  
Les participants au débat se sont accordés pour affirmer que dans le contexte actuel marqué par une crise financière qui s’est traduite par une crise économique, l’entrepreneuriat reste le seul remède que l’économie peut se permettre.  Les intervenants ont ainsi mis en évidence les opportunités d’entreprendre en temps de crise, avec toutes les possibilités de profiter de l’incertitude des marchés et du manque de visibilité surtout chez les Multinationales. «Malgré les effets de la crise et la rationalisation des entreprises de leurs dépenses, plusieurs secteurs restent indemnes si non se sont améliorés, tel est le cas des services en sûreté et sécurité», a affirmé Fatima-Zahra Oukacha, lauréate d’Al Akhawayn et co-fondatrice de TransWorld Protrection.

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