Economie

Les aides à la navigation maritime en débat à Tanger

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Le Maroc est considéré comme une plate-forme pour la sécurité de la navigation maritime

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Cet événement s’est distingué par la signature de deux conventions dont celle de jumelage des deux phares de Cap Spartel à Tanger et des Mamelles à Dakar (Sénégal).
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Le Maroc, en sa qualité d’Etat côtier (3.500 km de côtes) et son 16ème rang dans le classement mondial en termes de connectivité maritime, s’illustre comme un acteur majeur dans les échanges économiques mondiaux et un maillon fort de la chaîne logistique à l’international. C’est ce qu’a affirmé Aziz Rabbah, ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, lors de la séance inaugurale des premières journées techniques, portuaires et maritimes organisée le 25 mai à Tanger, autour du thème «Les aides à la navigation».

Le Maroc est considéré, selon M. Rabbah, comme une plate-forme pour la sécurité de la navigation maritime avec un important réseau d’aides à la navigation se distinguant, en plus des établissements de signalisation maritimes classiques, par des systèmes de VTS (Vessel trafic service) et de balises AIS (Automatic identification system). Il a poursuivi que le Royaume est déterminé aussi à améliorer son positionnement comme Etat côtier tout en renforçant son réseau portuaire (avec 38 ports actuellement) et relançant son pavillon national. «La preuve en est sa réélection pour la troisième fois au conseil de l’Organisation maritime internationale (OMI)», a souligné M. Rabbah.

Organisée par le ministère de l’équipement, du transport et de la logistique en partenariat avec l’Agence nationale des ports (ANP) et Tanger-Med Port Authority (TMPA), cette manifestation a réussi à réunir un nombre important de participants représentant une vingtaine de pays pour traiter du référentiel réglementaire des systèmes d’aide à la navigation et la gestion de l’information nautique afin d’aboutir à une feuille de route et de recommandations à ce sujet. Elle a été marquée par la présentation des expériences institutionnelles et organisationnelles des pays participants, dont le Maroc qui a pu réaliser des avancées en matière d’aides à la navigation.

A titre d’exemple, le Centre de surveillance du trafic maritime (CSTM) de Tanger est considéré comme le premier Centre de services de trafic maritime d’information arabe et africain (opérant 24h/24 et 7j/7) et permet au Royaume d’exercer ses prérogatives en sa qualité d’Etat côtier dans la zone du détroit de Gibraltar. Il permet, entre autres, de faire, en conformité avec les conventions internationales en vigueur, l’identification du trafic maritime et la gestion des Comptes rendus obligatoires (CRO) et le suivi et la surveillance du trafic maritime en vue de détecter tout comportement de nature à générer des risques pour la navigation dans cette zone.

La séance inaugurale de ces premières journées, dont les organisateurs veulent en faire un événement annuel, a connu la signature d’une convention de jumelage entre les deux phares de Cap Spartel à Tanger et des Mamelles à Dakar (Sénégal). «Ce jumelage vient fortifier leurs positions respectives au niveau de la région et cristalliser les liens culturels et historiques entre les deux pays, mais aussi initier une coopération laborieuse sur le patrimoine de ces deux sites», selon les organisateurs.
Cet événement a également été marqué par la signature d’une autre convention pour la réhabilitation des phares du Maroc entre la direction des ports et du domaine public maritime et la direction des équipements publics.

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