Et de huit pour les gestionnaires de risques. Bank Al-Maghrib vient de clôturer la huitième conférence des gestionnaires des risques des banques centrales, initiée par le Groupe de travail international des banques centrales pour la Gestion des risques opérationnels. Cette édition qui s’est tenue du 24 au 26 avril a connu la participation de 34 délégations de responsables de la gestion des risques de banques centrales et organismes internationaux issus d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie. «L’organisation de cette conférence intervient dans un contexte international marqué par la crise financière où la gestion des risques n’a jamais été autant mise sur le devant de la scène», relève-t-on de Bank Al-Maghrib. Les intervenants se sont attardées sur de multiples questions qui revêtent une importance particulière dans le contexte actuel. Citons, dans ce sens, l’évolution du management des risques opérationnels et les bonnes pratiques suite à la crise financière internationale ainsi que les mesures et évaluation du risque de réputation à prendre en vigueur… Moult axes qui mettent en exergue la gestion des risques comme clé d’une bonne gouvernance, nécessaire à la crédibilité des banques centrales et à la confiance qu’elles doivent inspirer à tout moment et en toutes circonstances.
La banque centrale souligne, par ailleurs, que cette manifestation vient couronner la mise en place par Bank Al-Maghrib d’un processus de gestion des risques conforme aux meilleures pratiques et standards internationaux. Le but étant de renforcer son système de contrôle interne et l’aider ainsi à atteindre d’une manière efficiente ses objectifs stratégiques. Bank Al-Maghrib s’était fixé auparavant de déployer les moyens nécessaires pour réussir ses missions et assurer sa transition vers une banque centrale moderne.
A cet égard, la banque centrale a procédé à une profonde restructuration de son système de contrôle. Pour ce faire, Bank Al-Maghrib a engagé une démarche structurée favorisant le développement de la culture du risque en s’appuyant sur quatre axes, à savoir le renforcement de l’environnement de contrôle, la décentralisation des activités de contrôle de premier niveau, la mise à niveau et le renforcement de l’audit interne conformément aux normes internationales et la consécration de l’approche par les risques.