Abderrazak El Mossadeq s’est prêté, avant-hier, au jeu des questions-réponses des journalistes sur le plateau de 2M. Il s’agit là, de sa première sortie publique en tant que ministre chargé des Affaires économiques et de la mise à niveau de l’économie.
Une occasion pour faire part de sa vision du grand chantier dont il a la charge, à savoir la mise à niveau du tissu économique notamment. D’entrée de jeu, M. El Mossadeq a annoncé la couleur en déclarant que cette mission repose sur une approche globale, pragmatique et participative. «Cette approche est basée sur cinq pôles, à savoir : administration, entreprises, macro-économie, politique sectorielle et marchés et concurrence», a précisé le ministre, qui était l’invité de l’émission «Fi Al Ouajiha» sur la deuxième chaîne. Il a fait savoir que des groupes de travail ont été mis en place avec la participation du secteur privé pour examiner tous les aspects liés au soutien technique, au financement et à l’administration en tant que partenaire du citoyen et de l’entreprise. Ces groupes de travail se pencheront également sur les mécanismes pour doper la compétitivité, la fluidité du marché et le financement, dans le but de dégager des mesures d’accompagnement appropriées et des solutions avec la participation de tous les partenaires.
Pour le ministre, la mise à niveau des petites et moyennes entreprises, une préoccupation majeure pour le gouvernement, doit être menée par étapes et entourée de mesures d’accompagnement. La politique de libéralisation, a-t-il rappelé, a pour but de promouvoir une économie compétitive et saine, au service du consommateur, et en mesure de satisfaire ses besoins au moindre coût.
Le Maroc, a poursuivi le ministre, est un pays ouvert, doté d’une force de négociation lui ayant permis de s’ériger en partenaire crédible, d’attirer d’importants investissements étrangers et d’être ainsi choisi par les Etats-unis d’Amérique pour négocier la mise en place d’une zone de libre-échange, en plus de celle prévue dans le cadre de l’accord d’association avec l’Union européenne. A ce propos, M. El Mossadeq a estimé que les deux zones de libre-échange envisagées ne sont pas contradictoires mais plutôt complémentaires et qu’elles vont sans doute renforcer l’attractivité du Maroc pour les investissements étrangers et contribuer à l’augmentation des échanges commerciaux.