Vers 11h45 GMT, le baril de brut léger reculait de 0,63% (-36 cents) à 56,75 dollars. Le baril de Brent britannique cédait 0,03% (-2 cents) à 60,28 dollars.
La semaine dernière, les cours ont subi de plein fouet la crise du secteur américain du crédit immobilier à risque. Vendredi, le baril de brut a clôturé à 57,11 dollars, son plus bas niveau depuis fin janvier.
Le relèvement des taux chinois décidé dimanche a également suscité des inquiétudes chez certains investisseurs, qui craignent désormais un ralentissement de la consommation dans le pays, deuxième plus gros consommateur de fioul au monde.
Les analystes estiment toutefois que les cours devraient repartir à la hausse durant la semaine, dans la perspective d’une augmentation de la consommation d’essence aux Etats-Unis dans les mois à venir.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a décidé la semaine dernière de ne pas modifier pour l’instant ses volumes de production, a prévenu qu’elle pourrait tenir une réunion d’urgence si la baisse des cours se poursuivait.
«Si les cours du pétrole baissent sur les marchés internationaux, l’Opep prendra à coup sûr de nouvelles décisions, lors d’une réunion d’urgence», a déclaré samedi le ministre iranien du Pétrole, Kazem Vaziri-Hamaneh, sans toutefois donner de précisions chiffrées.