Economie

Les défis économiques de Casablanca sous la loupe

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C’est la cinquième conférence des «jeudis de la gouvernance» cycle 2008-2009 organisée par le conseil de la ville de Casablanca, qui a mis l’accent, sur «Casablanca, métropole industrielle, métropole de services ? Quels positionnements pour quels objectifs». Cette rencontre a été marquée par l’intervention de divers professionnels économiques qui ont débattu le thème de cette conférence. Selon Amyn Alami, président du Conseil régional du tourisme de Casablanca : «le véritable enjeu économique de la ville de Casablanca et son ambition internationale, ce n’est pas l’investissement aujourd’hui qui pose problème pour la capitale économique, mais c’est l’organisation urbaine et foncière». L’argument de Amyn Alami a été partagé avec Abdelmalek Kettani, président de la commission responsabilité sociale des entreprises à la CGEM et président de l’association Alternatives, qui a considéré qu’aujourd’hui la compétitivité de la capitale économique est un enjeu majeur pour son avenir en tant que métropole économique. Avant d’insister sur l’importance de la cohésion sociale de ses 4 millions habitants, notamment au niveau du développement du paysage urbanistique de Casablanca et au rôle des habitants dans la mise à niveau de leur quartier, en plus de la situation des transports et les prochaines élections communales de 2009. Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, a souligné pour sa part que «la nécessité de maintenir le low cost reste un avantage compétitif du Maroc en matière d’investissements». «Le low cost constitue l’une des forces du Maroc pour une offre plus concurrentielle», soulignant toutefois la nécessité de résoudre la problématique de l’impact de l’inflation sur les salaires pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Le ministre a également expliqué que l’un des défis majeurs à relever demeure la question de formation des ressources humaines pour répondre aux besoins car le développement ne peut être atteint sans une pépinière de compétences.
Le ministre a noté aussi que les projets programmés ou en cours de réalisation à Casablanca sont de nature à faire de la métropole une «ville distincte d’ici 10 ans». Pour sa part, Hamid Benlafdil, directeur du Centre régional d’investissement de Casablanca, a indiqué que «le positionnement de Casablanca sur les scènes nationales et internationale est fondé sur cinq moteurs de croissance, à savoir la déclinaison territoriale du programme «Emergence», la promotion de nouvelles niches touristiques, le renforcement de la politique de grands projets métropolitains, la déclinaison régionale du programme «Rawaj» et l’adoption d’une stratégie de développement de niches à dimension régionale». En effet, les intervenants ont relevé lors de cette conférence que le positionnement d’une ville se définit aussi, et de plus en plus, à travers sa capacité à proposer un projet culturel visible aussi bien sur le plan national que sur la scène internationale.

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