Economie

Les entrepreneurs marocains et français balisent de nouvelles autoroutes de croissance

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«J’espère que la visite de François Hollande ouvrira de nouvelles autoroutes de croissance». Cette aspiration a été vivement exprimée, jeudi dernier à Casablanca, par l’ambassadeur de France au Maroc, Charles Fries, au cours de la 3ème conférence économique d’Attijariwafa bank tenue sous le thème «Maroc-France: de nouvelles autoroutes de croissance». Un événement organisé à la veille de l’arrivée, en début avril, du président de la république française au Maroc. Lors de cette manifestation, l’ambassadeur français tout comme le P-dg d’Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani, étaient fiers de vanter les fortes relations économiques entre les deux pays. Et la France est tout à fait disposée, selon M. Fries, à raffermir davantage ces partenariats. Cependant, les positions de la France sont, aux yeux du représentant de cet Etat européen, loin d’être acquises puisque ce pays n’a atteint que 12,5% de parts de marché au Maroc en 2012, soit une baisse de moitié par rapport aux dix dernières années.
Afin de se rattraper, l’ambassadeur français a formulé trois orientations. Pour lui, son pays doit, d’abord, se positionner sur les secteurs stratégiques au Royaume. Parallèlement, M. Fries a mis l’accent sur le bâtiment. «Nous avons besoin d’un cadre législatif transparent en matière de BTP», a-t-il martelé.
La 2ème orientation se propose de promouvoir l’installation de PME françaises au Maroc. Quant à la 3ème orientation, elle consiste à faire venir plus d’investisseurs marocains en France. Chose qui permettra de développer la co-localisation entre les deux pays. Ce concept semblait si cher à M. El Kettani, lors de cette 3ème conférence, qu’il en a fait une nouvelle façon de penser le partenariat franco-marocain. «La co-localisation conçoit les investissements directs étrangers, en tant que créateurs de richesse et d’emplois, aussi bien dans le pays émetteur que dans le pays récepteur de l’investissement», a-t-il détaillé. M. El Kettani a également mis l’accent sur la nécessité d’identifier les nouvelles opportunités de croissance partagée, solidaire et responsable. «Depuis qu’en 2008 nos économies se sont retrouvées en interrogation sur les effets de leurs politiques financières, l’exigence de responsabilité à l’égard des réalités tangibles des marchés devient un élément vital à nos engagements, et qu’il convient de ré-installer, plus justement, au cœur de nos décisions», a suggéré le P-dg d’Attijariwafa bank.

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