Economie

Les fonds de garantie pour le financement de l’économie « n’ont pas été pleinement exploités » (Rapport)

Le Rapport Economique et Financier que le ministère a joint au projet de Loi de Finances 2006 actuellement sous examen au Parlement, a en effet mis en exergue ce constat, relevant que le taux de progression moyen annuel des concours bancaires au financement de l’économie a connu un ralentissement ces dernières années.
Le document indique qu’à fin mars 2005 le taux d’utilisation du Fonds de rénovation des unités hôtelières et de celui de restructuration des entreprises  du secteur textile et de l’habillement ont été respectivement de 75% et de 39%.
Le Fonds de garantie pour la création de la jeune entreprise s’est limité à un taux d’utilisation de 23% et celui de garantie de la mise à niveau aux environs  de 10%.
Les crédits à l’économie accordés par les banques ont représenté, selon la même source, l’équivalent de 54,4% du PIB sur la période 2001-2004 contre 51,5% entre 1997 et 2000. "Cette évolution s’est, toutefois, accompagnée d’un ralentissement du taux de progression moyen annuel des concours des banques au financement de l’économie ", souligne le document, précisant que ce taux est passée d’une période à l’autre de 8,9% à 5,6%.
L’examen de la répartition sectorielle de ces crédits montre que le secteur secondaire et tertiaire en sont les principaux bénéficiaires. Ces deux secteurs, selon le Rapport, ont absorbé entre 2001 et 2004 respectivement 27,1%  et 64,3% de l’ensemble des crédits distribués. La plus importante part de crédits a été accordée au secteur de l’immobilier, soit 16,9% contre 14,1% entre 1997 et 2000, alors que celle de l’agriculture et de la pêche n’a pas dépassée 8,6%.
Dans le même contexte, une autre "insuffisance " est relevée par le rapport, à savoir celle du financement " désintérmédié " de l’économie, et ce malgré "une évolution certaine" au cours des dernières années. La part des financements directs dans le total des financements globaux des entreprises et des particuliers est passée de 34,1% au cours de la période 1997-2000 à 47,4% entre 2001 et 2004.
"Toutefois, en rapport avec le financement global de l’économie, le concours de ce type de financement reste relativement limité ", souligne le Rapport qui relève la " marginalité " autant du rôle de la Bourse, dont le nombre des sociétés cotées (53) en 2004 reste limité, que du financement sur le  marché des Titres des créances négociables (TCN).

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