Economie

Les grands soucis des assureurs

Le bilan des entreprises et des mutuelles d’assurances est rudement touché par la baisse patente qui affecte le rendement du marché boursier. Ces propos sont ceux de Azeddine Guessous, nouveau Président de la FMSAR (Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance). Et d’ajouter que la faible croissance économique est à même de handicaper l’expansion du secteur dans sa globalité.
Cette déclaration, voulue être réaliste, coïncide avec la première sortie médiatique du nouveau président, successeur de Hamza Kettani. Une affirmation qui verse dans le même esprit d’idées de l’ensemble des membres de la fédération. D’ailleurs, un responsable d’une compagnie d’assurances, adhérent à la FMSAR a formellement adossé une grande part de responsabilité de la morosité qui touche le secteur à la baisse perpétuelle des cours des valeurs boursières. Et pour cause, cette chute contraint les compagnies d’assurances à doubler d’effort en matière de provisionnement vu le niveau des coûts historiques des valeurs mobilières qui figure dans leurs bilans, a-t-il indiqué.
Autrement, l’autre part de responsabilité a été mise sur le dos du retard impardonnable qu’accuse le processus d’adoption outre du nouveau code des assurances, de l’assurance maladie obligatoire, des accidents de travail ainsi que l’identification d’une issue aux problèmes que connaissent aussi bien la compagnie d’assurance du transport (CAT) que la CIMR.
Et pour coller à l’actualité, Azeddine Guessous, a tenu à prévenir l’assistance des méfaits d’une gestion monopolistique du dossier de l’AMO.
Un tel mode de gestion engendrerait, selon sa propre analyse, « une dégradation de la qualité des services rendus aux assurés, un déséquilibre financier et un recul par rapport aux acquis actuels ». L’expérience étrangère est une preuve qu’il a apportée pour appuyer son argument.
«Partout dans le monde, c’est la concurrence entre organismes gestionnaires qui a toujours permis de garantir la viabilité du système».
Autre point fort du débat, celui des accidents du travail, une branche qui doit son importance notamment au chiffre d’affaires qu’elle génère, soit 844 millions de DH. La discussion porte actuellement sur la possibilité de rendre une souscription à une assurance des accidents du travail obligatoire, payée par les employeurs.
Nombreux sont les dossiers en suspens et dont la responsabilité de trouver une issue incombe au nouveau bureau.

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