Economie

Les instruments de couverture des risques à l’export débattus à Tanger

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De par sa position géographique et économique, la région Tanger-Tétouan se présente comme une destination de choix dédiée à l’export. A cet effet, une conférence a eu lieu, mardi 10 février, à Tanger, sous le thème «Perspectives économiques internationales : quels instruments de couverture et d’accompagnement pour les exportateurs marocains ?». Organisée par l’Association marocaine des exportateurs (Asmex) et la Société marocaine d’assurance à l’exportation (Smaex), cette étape de Tanger fait partie d’une série de rencontres programmées dans le cadre d’un partenariat entre les deux partenaires et visant à minimiser les risques liés à l’exportation. Animée par Ahmed Hajoub, président-directeur général de la Smaex, «cette conférence-débat traite des risques pays sur certains marchés porteurs, tout en identifiant les facteurs clés de succès ainsi que les bonnes pratiques de paiement et de recouvrement», selon les organisateurs.

L’intervenant a fait le point sur les derniers développements au vu de la conjoncture économique mondiale. M. Hajoub a tenu, à cet effet, à rappeler que l’économie internationale n’est pas encore guérie des séquelles de la crise économique (2008-2009). «Les Etats doivent intervenir à travers des instruments budgétaires pour éponger les effets négatifs de la crise», a-t-il affirmé.

M. Hajoub a fait part que le spectre de la déflation a continué de menacer et de peser sur la zone euro, qui occupe la majeure partie (2/3) des échanges extérieurs du Maroc.

L’intervenant a poursuivi que la Banque centrale européenne (BCE) a réagi, à l’instar d’autres pays comme les Etats-Unis, pour contrecarrer les effets déflationnistes de la crise. «La BCE vient de décider d’injecter 1.140 milliards d’euros de liquidités, à raison de 60 milliards d’euros par mois», a précisé M. Hajoub.

Cette politique monétaire accommodante a donné, selon l’intervenant, une bouffée d’oxygène à la zone euro, mais sans lui permettre de redresser facilement la barre. Cette lente reprise européenne va impacter l’économie nationale.

Les entreprises marocaines ont donc intérêt à miser plus sur l’Afrique subsaharienne, dont le taux de croissance devrait, d’après les dernières prévisions, être de 4,8% en 2015 et de 5,2% en 2016. «L’Afrique est pleine d’opportunités mais aussi de risques pour les exportateurs», a dit M. Hajoub, soulignant l’intérêt pour les opérateurs d’assurer la couverture de leurs exportations.

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