Le projet que le Maroc essaie de construire sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI conjugue pluralisme politique et démarche volontariste dans le domaine économique, a souligné M. Samir Addahre, consul général du Maroc à Bordeaux. Intervenant lors d’une rencontre-débat organisée à la chambre de commerce et d’industrie à Agen, en préparation à la manifestation « France-Expo » prévue du 9 au 14 mars prochain à Casablanca, M. Addahre a mis en avant le vaste chantier de réformes dans les domaines politique, législatif et institutionnel engagées par le Maroc depuis quelques années, sous la dynamique de changement et de développement menée par SM le Roi. Ces réformes qui visent à améliorer l’environnement économique des affaires concernent, sur le plan législatif, la nouvelle charte des investissements, promulguée dans le but d’harmoniser les différentes mesures d’incitation et d’encouragement à l’investissement, et sur le plan institutionnel, la création des tribunaux de commerce et des centres régionaux d’investissement qui font office de guichet unique, a-t-il rappelé. Il a également fait état de la création d’une instance de recours et d’arbitrage au niveau interministériel pour statuer sur les blocages qui pourraient éventuellement survenir dans la réalisation de certains projets d’investissement. Evoquant les caractéristiques de l’économie marocaine, M. Addahre, tout en rappelant le niveau de croissance maintenu depuis les années 90 entre 3,5 et 4 pc par an en moyenne, a souligné que la complémentarité des trois piliers (projet politique, stratégie économique fondée sur la croissance, répartition équitable des richesses) a donné incontestablement force et pérennité à l’expérience marocaine et va permettre de corriger les retards accumulés dans les domaines de l’éducation, de la santé et du logement, qui constituent aujourd’hui la priorité des priorités de SM le roi Mohammed VI, et vers lesquels convergent tous les efforts du gouvernement.