Economie

L’immobilier US secoue les Bourses mondiales

«Le vendredi noir des Bourses», «La tempête», «Machine folle»: la crise de l’immobilier américain qui a secoué jeudi et vendredi les marchés financiers faisait samedi les titres de la Une d’une grande partie de la presse mondiale, inquiète des répercussions sur l’économie. En Grande-Bretagne, le Financial Times estime que «pour l’instant, le verdict (sur l’issue de la crise) est encore incertain». The Times met en avant pour sa part la «réaction surprenante des marchés» qui, loin d’être rassurés par l’intervention des banques centrales, en ont été en fait «effrayés», craignant que ces institutions leur cachent des informations.
The Guardian est sur la même ligne : «On a certainement besoin d’un peu de calme, mais il n’est pas sûr que les gesticulations des banques centrales le permettent réellement».  The Daily Telegraph se demande s’il s’agit «juste (d’)une tempête éphémère (…) ou (du) début d’un ralentissement sérieux de l’économie après la prospérité torride de ces cinq dernières années». En France, pour Le Figaro, «la crise financière s’étend». Le quotidien salue le rôle des banques centrales qui en injectant massivement des liquidités ont pu calmer les marchés. Depuis jeudi, les Bourses mondiales ont dévissé, secouées par les craintes liées à la crise des crédits immobiliers à risque ("subprime") aux Etats-Unis. «Les banques centrales sur le front», note le quotidien, rappelant que la Banque centrale européenne (BCE) a placé 155 milliards d’euros en deux jours, un «record historique», suivie par la Réserve fédérale américaine (Fed) avec plus de 60 milliards de dollars.
«Et après?», s’interroge Libération qui n’exclut pas un impact sur la croissance économique. Dans un éditorial, le quotidien souligne, sous le titre «Machine folle», les dangers d’une «financiarisation (…) bâtie sur des montagnes de dettes qui fragilisent tout l’édifice». «La tempête» titre Le Parisien qui explique les raisons de la crise qui pourrait peser, si les taux d’intérêt devaient augmenter, sur la consommation des ménages et la capacité d’investissements des entreprises.
En Italie, la Repubblica titre sur «le Vendredi noir des Bourses» et voit poindre le danger d’une «contagion globale».
Tandis que El Corriere della Sera écrit sur les Bourses qui «brûlent», Il Sole 24 Ore, principal quotidien économique italien, souligne qu’ «à présent, la peur est que la crise s’élargisse».

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