Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a élaboré un projet de loi-cadre pour la promotion de l’emploi, fixant les domaines d’intervention de l’Etat pour le traitement du chômage des catégories « difficiles à intégrer », ainsi que les moyens d’exécution, de financement et de suivi des dispositions y afférentes, a indiqué mercredi le ministre, Mustapha Mansouri.
Dans une réponse à une question orale à la Chambre des représentants au sujet d’une « accélération du rythme de la demande d’emploi », le ministre a ajouté que « les opportunités créées annuellement demeurent insuffisantes par rapport à la demande, ce qui alimente un chômage structurel » nécessitant une initiative d' »appui à l’emploi des catégories difficiles à intégrer en raison de l’insuffisance en expérience, du type de formation, de la durée du chômage ou d’un handicap ».
Le ministère s’emploie à trouver le moyen d’intégrer ces catégories, notamment par le biais de mesures spéciales portant sur la formation complémentaire et l’assistance de l’Etat à l’auto-emploi.
Ces mesures sont versées dans la Charte des petites et moyennes entreprises (PME) qui contribue à l’encouragement de l’initiative privée et a permis à des jeunes de créer leurs propres entreprises, a-t-il expliqué. Dans le même cadre, a-t-il rappelé, le gouvernement a placé plusieurs programmes, dont celui conçu au profit des jeunes entrepreneurs, le système des micro-crédits et d’autres projets en partenariat avec la société civile et les organismes internationaux.
En ce qui a trait à l’informel, M. Mansouri a souligné que ce secteur, qui est certes en dehors des normes réglementant l’activité économique, « intervient pour une part non négligeable dans la satisfaction des besoins des catégories au chômage ou à revenu limité ».