Economie

Loi de finances 2003 : Exécution concluante

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La production agricole s’est située à un très bon niveau et devrait entraîner des retombées positives sur les autres secteurs. La production du secteur primaire devrait croître de près de 20 %. Les secteurs secondaire et tertiaire seraient soutenus notamment par les secteurs du bâtiment, de l’industrie manufacturière, du transport et communications ainsi que du commerce en liaison avec la commercialisation agricole. Les indicateurs de conjoncture au terme de ce premier semestre confirment ces tendances. En effet, la production céréalière devrait avoisiner les 80 millions de quintaux marquant une importante hausse de 59 % par rapport à la campagne précédente. Le secteur du bâtiment continue de connaître une évolution favorable reflétée par le bon comportement des ventes de ciment ainsi que par les concours bancaires au secteur. La consommation énergétique se maintient également en hausse, de même que le secteur des mines. Au niveau des services, les évènements qui ont marqué le secteur touristique tout au long de ce premier semestre ne lui ont pas permis d’évoluer favorablement puisque le nombre des visiteurs étrangers est en léger recul de 2,1 %. Toutefois, les recettes touristiques sont en progression de 12,2 % en comparaison avec la moyenne observée durant la même période des cinq dernières années. Au niveau des finances publiques, les réalisations à fin juin 2003 soulignent un déficit budgétaire hors privatisation de 3,2 Milliards de DH à comparer avec un déficit de 6,3 Milliards de DH enregistré durant la même période de l’exercice précédent et ce grâce principalement au bon comportement des recettes fiscales et à une maîtrise des dépenses. La hausse des recettes ordinaires plus importante que celle des dépenses ordinaires a permis au Trésor de dégager une épargne publique de 7,8 Milliards de DH qui a couvert plus de 70 % des dépenses d’investissement. Toutefois, les perspectives de fin d’année 2003 de la BMCE Capital Marketes, l’exécution de la loi de Finances aboutirait à un taux de croissance qui a été revu à 5.5 % contre 4.5 %. Le taux d’inflation a été révisé à 1 % contre 1.8 %. Le compte courant de la balance des paiements devrait être excédentaire au titre de l’année 2003. Les recettes ordinaires hors privatisation devraient enregistrer une hausse de 1.1 milliard grâce au bon comportement des recettes fiscales (IS, IGR et Impôts Indirects / les recettes douanières ont cependant enregistré une baisse de 1.2 Milliard). Les recettes de privatisation devraient s’établir à 6.2 milliards contre 12.5 initialement prévues. « À rappeler que le Fonds Hassan II a bénéficié de 50 % des recettes de la privatisation de la Régie des Tabacs », précisent les spécialistes. À cela, il faut ajouter que les dépenses de fonctionnement et les charges en intérêt de la dette ont connu une amélioration. (2,2 Milliards d’économies pour les dépenses et 900 Millions pour la dette grâce à la baisse des taux) « Par conséquent, le déficit public pour l’année 2003 devrait être de 16.3 milliards soit 3.8 % du PIB. Hors privatisation, le déficit public devrait s’établir à 5.4 % du PIB » s’attend BMCE Capital Marketes.

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