Economie

Loi de Finances : Un taux de croissance oscillant entre 4,7 et 5,2% prévu en 2012

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Les hypothèses ayant présidé à l’élaboration de la loi de Finances 2012 sont désormais dévoilées. Le taux de croissance pour l’année prochaine devra osciller entre 4,7 et 5,2%, dont une évolution de 5 à 5,5% pour le secteur non agricole. C’est ce qui ressort de la réunion du Conseil de gouvernement, tenu jeudi 11 août 2011, pour arrêter la situation économique du Maroc au premier semestre 2011 ainsi que les conditions d’exécution de la loi de Finances 2011 à fin juin. Les prévisions 2012 tablent également sur un taux d’inflation de 2% et un baril de pétrole de 100 dollars. De même, la masse salariale dépassera les 95 milliards de dirhams en 2012 au moment où les charges de compensation seraient de l’ordre de 40 milliards de dirhams. À cet égard, Salaheddine Mezouar, ministre de l’économie et des finances, a mis en relief les efforts «exceptionnels» déployés par le gouvernement notamment en ce qui concerne les augmentations résultantes du dialogue social et leur impact sur la masse salariale. Le ministre a dans ce sens mis l’accent sur «la nécessité de préserver les acquis relatifs aux équilibres macroéconomiques et de garantir les conditions de poursuite de l’élan de développement que connaît le pays». Par ailleurs, la situation économique du Royaume au titre du premier semestre 2011 est positive. Les performances réalisées par l’économie nationale continuent à développer sa résilience face aux contraintes de l’environnement interne et externe, souligne M.Mezouar. Le bilan du premier semestre de l’année démontre un taux de croissance de plus de 5,1% du secteur non agricole. À fin juin 2011, les autres indicateurs économiques ont connu une nette amélioration. À cet effet, le ministre a indiqué que la plupart des secteurs d’activité ont affiché une croissance positive notamment au niveau des secteurs exportateurs, en particulier ceux les plus touchés par la crise mondiale de 2009 et les BTP qui ont connu cette année un rebond de croissance. Au titre du premier semestre 2011, les exportations ont progressé de 19,8%, y compris les ventes de phosphates et dérivés qui ont grimpé de 12,7%. Lors du Conseil de gouvernement, le regard a été porté sur le poids des charges de compensation qui impactent massivement les dépenses du budget, et ce suite à la hausse des cours des produits énergétiques et alimentaires sur les marchés internationaux. À ce titre, le ministre a prévu une augmentation de ces charges. Le montant prévu est de 26 milliards de dirhams par rapport aux prévisions préliminaires.

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