Economie

L’ONCF remis sur les rails

La signature du contrat-programme entre les pouvoirs publics et l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), le 29 mars dernier, s’inscrit dans la mouvance de renflouement, à travers des conventions entre l’Etat et les entreprises et les établissements publics. Les trois derniers contrats concernent la RAM, la Sucrafor et la Comanav, la commission ad hoc constituée à cet effet, y travaille depuis le mois d’octobre de l’année 2000.
Concernant l’ONCF, ce contrat-programme entre dans la continuité de la précédente convention, celle de 1996-2000. Aussi, pour l’instant, il s’agit de la consolidation des efforts de restructuration de l’entreprise.
Elle se traduit par un certain nombre d’obligations incombant à l’ONCF. Côté prestation, l’Office est tenu d’améliorer la qualité de ses services notamment en matière de régularité, d’entretien et de sécurité. C’est l’esprit d’une entreprise privée qui doit prévaloir. L’autre obligation est d’ordre gestionnaire. La réalisation des objectifs annuels fixés par les indicateurs prévus au contrat doit s’effectuer sur la base d’audits annuels des comptes. Par ailleurs, le cahier de charges initié par le gouvernement pose la cession des actifs immobiliers inutilisés directement dans l’exploitation et à l’externalisation des activités annexes de l’office. Pour se faire, une maîtrise rationnelle des ressources humaines s’impose. Elle se traduit par un redéploiement des effectifs, une limitation des recrutements et la mise en place d’opérations de formation du personnel.
D’ailleurs, depuis le 1er janvier de cette année, le transfert de la caisse interne de retraite de l’office s’est réalisé au profit du RCAR. Les pouvoirs publics, sur la base du projet de loi relatif à la transformation de l’ONCF en société anonyme, donne un délai d’une année (2002 à 2003) à l’établissement pour prendre les mesures nécessaires au déroulement de cette opération.
Quant au programme d’investissement, il s’élève à un montant de 5,589 MDH pour la durée du contrat-programme. Il repose sur l’autofinancement, les dotations de l’Etat et le recours aux emprunts intérieurs et extérieurs.Les pouvoirs publics octroient ainsi une somme d’une valeur de 1,949 MDH sous forme de versements annuels. Aussi, l’année en cours verra injecté 329 MDH, et en 2003, l’office bénéficiera d’un montant de 434 MDH. Ensuite, l’exercice 2004 enregistra une dotation de 530 MDH, qui atteindra les 656 MDH un an plu tard. En dehors, de l’injonction directe de fonds, l’Etat s’engage à se porter garant pour des opérations de financements nécessaires à la réalisation du programme d’investissement. Même en matière de contrôle financier, les procédures seront allégées en amont. L’ensemble de ce plan d’action sera sous la tutelle d’un comité de suivi, où des représentants des ministères interpellés veilleront à sa concrétisation.

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