Economie

Longreach Oil entame le forage onshore à Sidi Mokhtar

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La société britannique d’exploration pétrolière Longreach Oil & Gas vient de confirmer avoir entamé les opérations de forage du site Koba 1, une exploration onshore portant sur la licence « Sidi Mokhtar » dans la région d’Essaouira. Selon un communiqué de Longreach Oil & Gas, publié lundi sur son site web, le forage concerne un puits profond de quelque 2.700 mètres pour une durée totale de 50 jours.

Pour ce premier puits de la licence Sidi Mokhtar qui en compte deux, Longreach Oil & Gas avance des chiffres quasi alléchants pour les éventuels prospecteurs mondiaux : 21 millions de barils de condensat de pétrole et 12 milliards de mètres cubes de gaz (ou 350 milliards pieds-cubes) pour ce seul puits. Face à ces récentes estimations des experts, Andrew Benitz, directeur exécutif de Longreach, n’a pas hésité à exprimer son enthousiasme: « Longreach a réalisé un vaste programme de travaux d’études géophysiques et géologiques sur le site.

Le commencement du forage marque une étape clé dans les opérations de Longreach dans cette région». Avec une participation de 50% dans l’exploitation de la licence Sidi Mokhtar, Longreach ambitionne de passer à deux autres puits, si les deux premiers arrivent à dégager les estimations avancées par les experts. Les opérations de forage à Sidi Mokhtar avaient été annoncées en février dernier. A cette époque, la société britannique avait confirmé avoir finalisé dans les délais prévus son programme sismique 2D sur cette licence. C’est la société roumaine Prospectiuni qui s’est chargée par la suite de définir l’emplacement exact des sites de forage potentiels.

Désireux de renforcer leurs activités d’exploration frontalière, les principaux groupes pétroliers internationaux sont de plus en plus actifs dans la région centre et sud du pays. En janvier 2013, Chevron s’est vu octroyer des licences pour trois blocs dans le bassin à eaux profondes de Doukkala, tandis que Tangiers Petroleum a cédé 50% de ses participations dans le bloc offshore Tarfaya à Galp en 2012. Un précédent puits d’essai, MO-2, foré à Tarfaya, a permis d’évaluer la capacité de production potentielle à plus de 2.300 barils par jour (bpj).

Et pas plus que la semaine dernière, le ministre de l’énergie et des mines avait annoncé devant les parlementaires que «l’Office national des hydrocarbures dispose à ce jour de 31 contrats de partenariats avec des groupes mondiaux. La valeur de leurs investissements est estimée à 3,3 milliards DH pour la seule année 2013, avec le forage de 11 puits, dont 3 déjà en cours».

L’engouement des entreprises pétrolières pour le Maroc n’est pas fortuit. Conformément à la loi de 2000 relative aux hydrocarbures, la participation de l’ONHYM dans toutes les opérations d’exploration et de production est limitée à 25 %, l’un des taux les plus bas de la région. Les redevances sont également relativement modestes : 10% pour la production de pétrole, et 5% pour le gaz, des taux qui permettent de limiter la participation du gouvernement à 35%. Longreach Oil & Gas avait, elle-même, déclaré que le profit généré par la production d’un baril de pétrole au Maroc correspond à celui de 13 barils en Algérie, sept au Nigeria et deux en Égypte.

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