Economie

Lutte contre les maladies des céréales

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Une première pour la céréaliculture. Le Maroc se dote d’un nouvel outil de prévention contre les maladies foliaires du blé. L’opération a démarré à El Gara, province de Berrechid, où un avion a procédé au traitement d’un groupement de petites exploitations. Une opération pilote à laquelle ont pris part Mohamed Sadiki, secrétaire général du ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, le gouverneur de la province de Berrchid ainsi qu’une délégation officielle de l’Onssa, la Sonacos, l’Ondzoa et l’Inra. Inscrite dans le cadre de l’agriculture solidaire, cette opération de traitement aérien collectif confirme la continuité des efforts du département de l’agriculture pour assurer un itinéraire technique optimum des cultures et lutter contre les maladies cryptogamiques. En l’absence de traitement, ce type de maladies, en l’occurrence, les rouilles et la septoriose, entraîne des basses de rendement dépassant 30% sur les variétés tolérantes et de 80% sur les variétés sensibles. Conscient du danger qui peut nuire à la céréaliculture, les services de la protection des végétaux de l’office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires ont identifié les attaques de septoriose et de rouille dans différentes régions céréalières, dues principalement aux précipitations intenses que le Maroc a connues dernièrement accompagnées également de niveaux d’hygrométries élevés.
Ce nouveau traitement tend, dans ce sens, à assurer une protection phytosanitaire des cultures céréalières et à maximiser les rendements et la qualité des grains. L’opération s’étendra par ailleurs à la région de Gharb-Chrarda-Beni Hssen, Rabat-Salé-Zemmour-Zaiër et Fès-Boulemane. Notons que la campagne céréalière actuelle a connu un bon démarrage avec plus de 5,5 millions de quintaux semés et une pluviométrie bien répartie au centre et au nord du Royaume. Les rendements à l’hectare restent tributaires de plusieurs facteurs dont principalement les conditions climatiques, la qualité des intrants agricoles utilisés (semences, engrais, pesticides) et les pratiques culturales et phytosanitaires adoptées.
L’apport de la céréalicuture à l’économie nationale est indéniable compte tenu de son importante contribution au produit intérieur brut agricole ainsi que le nombre d’emplois qu’elle génère dans le milieu rural et sa participation dans la sécurité alimentaire du pays. La superficie moyenne emblavée en céréales chaque année est d’environ 5 millions d’hectares, soit près de 60% de la superficie agricole utile, dont 2 millions de hectars de blés.

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