Economie

Maâzouz et le déficit commercial : D’ici 2014 on n’en reparlera plus

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Quatre grands axes et six conventions, c’est le résumé fait de la stratégie nationale pour le développement et la promotion des exportations «Maroc export plus», par le ministre du commerce extérieur lors d’une conférence au cours de laquelle il a retracé, mardi à Rabat, l’évolution des échanges du Maroc avec l’étranger. Mise en œuvre en 2009, cette stratégie a pour objectif de doubler la valeur des exportations en 2015 et de la tripler trois ans plus tard. Abdellatif Maâzouz a estimé que les résultats obtenus jusqu’à présent laissaient penser que ces défis seraient relevés. «Maroc export plus» est fondé sur le développement de l’offre exportable par le développement des stratégies sectorielles Emergence, Halieutis, Maroc Vert…, le ciblage des secteurs et des produits à promouvoir, celui des marchés et l’accompagnement des acteurs. Ce dernier volet qui met à la disposition de l’ensemble des entreprises les outils nécessaires à leur développement à l’international a prévu des contrats de croissance à l’export, l’appui aux consortiums d’exportation, l’audit à l’export, l’internationalisation des salons, le soutien à la certification des petits et moyens producteurs agricoles et la formation aux techniques du commerce international. Le ministre qui a, par ailleurs, décrit les perspectives offertes au commerce extérieur devant qui s’ouvre un marché potentiel d’un milliard de consommateurs grâce aux accords commerciaux conclus, a néanmoins estimé qu’il faudrait faire preuve de plus de pugnacité pour exploiter ces nouvelles perspectives. Il a cité comme exemple de cette nécessité la mission effectuée récemment en Italie et qui a permis de gagner de nouvelles parts de marché. «Cet approfondissement de notre présence dans les pays d’accueil traditionnels et la conquête de nouveaux pays, asiatiques, africains et américains, est la ligne de développement suivie actuellement», a-t-il affirmé. Interrogé à ce sujet par ALM qui a estimé que cette perspective n’était pas totalement fiable du fait que la crise économique et financière est en train de s’installer en Europe, le ministre a répondu que des solutions existaient et qu’elles commandaient de faire connaître le produit et d’aller vers des horizons nouveaux telles l’Asie et l’Amérique sans se désengager des marchés traditionnels. M.Maâzouz qui s‘est déclaré optimiste au sujet des performances du commerce extérieur a affirmé qu’il ne fallait pas s’inquiéter de la reprise des importations et de l’aggravation du déficit commercial dû à la croissance des besoins du Maroc en hydrocarbures, en produits alimentaires et en biens d’équipement et à leur enchérissement. D’ici 2014 on n’en reparlera plus, a-t-il affirmé.

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