Le Groupe CDG tire son épingle du jeu. Il affiche en 2018 une bonne résilience, tenant compte d’un contexte économique défavorable et des effets du plan de restructuration de la branche touristique du Groupe, peut-on lire dans le communiqué.
Cette restructuration, qui s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2022, vise notamment à assainir le portefeuille touristique et à le recentrer sur les actifs stratégiques à fort potentiel. Un nouveau dispositif de pilotage a ainsi été mis en œuvre dans le cadre de cette stratégie, donnant lieu notamment à la création d’une branche «Développement territorial», d’une branche «Investissement» et d’une branche «Tourisme», toutes destinées à restructurer et à développer l’activité du Groupe dans ces secteurs dans les meilleures conditions.
Dans une logique de prudence, le plan de restructuration a été sous-tendu par un important effort de provisionnement, entamé à l’occasion de la clôture des comptes de 2017 au niveau des activités de la promotion immobilière, et renforcé en 2018 par une réévaluation opérée au niveau du portefeuille touristique.
Le résultat net part du groupe consolidé à fin 2018, de -1.077 MDH, est en recul par rapport à 2017.
Retraité des éléments exceptionnels portant sur la réévaluation de certains actifs touristiques, le RNPG serait en progression de 370 MDH par rapport à décembre 2017 et s’établirait à 457 MDH.
Ce résultat est expliqué également, selon le Groupe, par la contre-performance enregistrée au niveau du marché boursier et qui s’est établie à -8.3% à fin 2018. Par ailleurs, et malgré un recul par rapport à 2017, les capitaux propres part du Groupe se sont maintenus à un niveau confortable, confirmant la bonne santé financière du Groupe CDG et de ses fondamentaux et attestant de sa capacité à absorber les effets des variations cycliques de la conjoncture économique.