Economie

Managem : La vocation internationale

Ce n’est que récemment que le holding minier de l’ONA, Managem en l’occurrence, peut prétendre à un réel développement à l’international. L’inauguration, il y a quelques semaines, de la mine d’or de Kiniero en Guinée en est l’élément déclencheur. L’ouverture de cette mine, faut-il le signaler, a été dirigée sur le plan local par la Société d’Exploration Minière en Afrique de l’Ouest (Semafo). La structure de cette entreprise à l’origine canadienne a en effet été revue à la suite de l’entrée de Managem dans son capital en novembre 1999.
C’est ainsi qu’un premier accord de partenariat fut signé entre les deux parties permettant au holding minier national d’amorcer sa stratégie de développement en Afrique de l’Ouest. Peu de temps après, la part détenue par Managem dans le capital de Semafo a été portée à la hausse passant de 34 % en novembre 1999 à 50,5 % huit mois plus tard. 15% de Semafo sont détenus gratuitement par l’Etat Guinéen comme moyen de rémunération.
Ce projet, mobilisant un investissement total de 24 millions de dollars dont 11 millions en phase d’exploration et 13 millions pour la construction, est considéré comme la première concrétisation industrielle de la stratégie de développement à l’international de Managem. «C’est l’aboutissement d’un processus d’exploration, d’étude, d’ingénierie et de réalisation conduit depuis 1995 par Semafo Guinée», assure-t-on à Managem. Une dizaine de cadres Marocains de Managem ont été affectés à la réalisation de ce projet qui, a permis en outre la création de 80 emplois directs locaux et 150 indirects.
Des performances que va engendrer l’ouverture de la mine guinéenne dépendra toute la stratégie future de Managem à l’international. «Sa réussite permettra le lancement d’autres projets dans la région, notamment celui du site aurifère de Mana au Burkina Fasso, prévu pour le début de l’année 2004», assure M. Hammoud, Directeur à l’international de Managem.
Ces projets permettront au holding minier, selon ses propres estimations, de produire entre 7 et 8 tonnes d’or par an en Afrique de l’Ouest et ce dès la fin de l’année 2004.
La capacité de production de la mine de Kiniéro étant de deux tonnes par an dès le lancement de l’exploitation pour une durée de vie minimale de cinq ans, elle recèle un potentiel d’extension important. Une véritable mine d’or.

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