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Maroc : Une croissance économique de 4% prévue pour 2017

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Belles perspectives de la Banque mondiale pour le Royaume

L’économie marocaine devrait se distinguer cette année au Mena. Si le curseur de croissance oscillerait entre hausse et baisse dans certains pays du Moyen-Orient et d’Afrique du nord, la performance serait au rendez-vous pour le Maroc. C’est d’ailleurs ce que confirme la Banque mondiale dans sa dernière édition de son rapport sur les perspectives pour l’économie mondiale. Se référant à la Banque mondiale,  la croissance au Maroc devrait bondir à 4%. Cette amélioration serait tirée par le redressement de l’activité agricole.

En effet, la contraction du secteur primaire, due principalement aux retards des pluies, a impacté le rendement économique du Royaume en 2016. Un ralentissement a été constaté situant la croissance à 1,5% pour la même année. Les perspectives de croissance de la Banque mondiale ne se sont pas limitées à 2017. L’institution financière internationale a dressé un scénario sur les deux prochaines années. Ainsi, la croissance du Maroc devrait s’établir en 2018 autour de 3,5%. Les prévisions pour 2019 tablent sur une croissance de l’économie nationale de l’ordre de 3,6%.

Sous un angle plus large, la Banque mondiale souligne dans ses prévisions que  la croissance dans le Mena devrait repartir à 3,1% en 2017. Les gains les plus élevés seront enregistrés par les pays importateurs de pétrole,

Outre le Maroc, un autre pays importateur de pétrole connaîtrait durant l’année une reprise de son activité économique. Il s’agit de la Jordanie qui, selon la Banque mondiale, porterait sa croissance à 2,6% suite à la reprise des investissements et des exportations. En revanche, 2017 ne serait pas de bon augure pour l’Egypte.

La croissance de ce pays devrait, selon les estimations de la Banque mondiale,  ralentir à 4% durant l’exercice 2017. Sachant qu’en 2016 l’Egypte a vu sa croissance légèrement diminuer à 4,3%. Cette contraction est expliquée par les pénuries de devises qui freinent la production manufacturière ainsi que par le ralentissement de l’industrie du tourisme en Egypte.

Du côté des pays exportateurs de pétrole au Mena, la croissance économique de l’Iran devrait battre son plein. La progression estimée par la Banque mondiale, dans ce sens, est de 5%. Toutefois cette amélioration reste tributaire de deux facteurs.

Citons à cet effet la poursuite de l’augmentation de la production pétrolière et la conclusion d’accords visant à attirer les investissements étrangers.

En revanche, le recul des dépenses en travaux publics et les retards des réformes du régime fiscal et des subventions pénaliseraient l’Algérie en 2017. Ce pays observerait un ralentissement de sa croissance à 2,9% au moment où la croissance de l’économie algérienne est estimée à 3,6% en 2016. L’Arabie Saoudite devrait voir sa croissance s’accélérer, soit une prévision de 1,6%. Un taux qui, selon la Banque mondiale, est «encore modeste par rapport aux tendances passées».

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