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MEDays 2019 : Plus de 200 décideurs politiques et économiques au rendez-vous

© D.R

Macky Sall appelle, en ouverture, les pays africains à avoir confiance en eux-mêmes et en leur avenir

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Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a reçu le Grand Prix MEDays 2019, mercredi soir à Tanger, à l’ouverture des travaux de la 12ème édition du Forum MEDays. La cérémonie de remise de ce Grand Prix au président sénégalais s’est déroulée en présence du ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Mohcine Jazouli, du Premier ministre de la République Démocratique de Sao Tomé-et-Principe, Jorge Lopes Bom Jesus, du ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al Maliki, et du président de l’Institut Amadeus et fondateur du Forum MEDays, Brahim Fassi Fihri.

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L’Afrique est vaste (avec  une superficie de plus de 30 millions de km2) et riche grâce à ses ressources hydriques, foncières, minières et énergétiques. C’est ce qu’a affirmé le président de la République du Sénégal, Macky Sall, lors de la cérémonie d’ouverture officielle du douzième forum MEDays, dont les travaux ont commencé mercredi 13 novembre à Tanger. «Il y a une jeunesse vibrante qui crée et qui réussit. Des hommes et des femmes dynamiques entreprennent, investissent, créent de la richesse et des emplois. La marche vers l’intégration se poursuit, avec le lancement en juillet dernier de la Zone de libre-échange continentale africaine. Autant de raisons d’avoir confiance en nous-mêmes et en notre avenir», a-t-il affirmé.

M. Sall a poursuivi que ce sont plutôt l’échange inégal et un ordre mondial inéquitable qui contribuent à appauvrir les pays africains en freinant leurs efforts de développement. L’intervenant a ainsi fait part de la nécessité de réformer la gouvernance politique et économique mondiale pour qu’elle reflète davantage les réalités du 21ème siècle. «Il y a urgence à établir des échanges internationaux plus équitables et des partenariats mutuellement bénéfiques, qui protègent à la fois les intérêts de l’investisseur et les droits du pays d’accueil», a dit M. Sall, tout en appelant à «lutter de façon plus efficace contre l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent et les flux financiers illicites».

Selon Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, la crise de confiance n’a pas échappé à la mondialisation: elle est globale. «Le panorama actuel est marqué principalement par l’érosion de la confiance envers les systèmes de gouvernance mondiaux régionaux et nationaux», a-t-il dit.

M. Jazouli a tenu à rappeler que, malgré la conjoncture régionale et internationale difficile, le Maroc est parvenu sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI à définir les fondements d’un modèle national, basé principalement sur le renforcement des institutions démocratiques, la croissance économique inclusive ainsi que le développement humain.

Le Royaume a su «s’adapter à la situation sociopolitique difficile par la mise en œuvre de solutions démocratiques tangibles, que ce soit la consolidation de la démocratie avec la révision constitutionnelle de 2011, ou encore la mise en œuvre du grand projet de la régionalisation avancée, mais aussi le développement d’infrastructures de nouvelle génération ainsi que la politique d’ouverture économique qui lui donne la possibilité de devenir une plate-forme d’échange internationale», a-t-il dit, tout en soulignant l’importance de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée pour «lutter contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale». 

Organisée par l’Institut Amadeus, cette douzième édition se tient sous le thème principal «La crise de confiance : faire face à la subversion et aux incertitudes».

A l’instar des années précédentes, MEDays 2019 fait la part belle aux sujets prioritaires et les grands problèmes qui préoccupent les pays du Sud. Ce forum reviendra, comme à son accoutumée, sur la situation dans les territoires occupés palestiniens. «Je pense notamment ici à la question qui préoccupe nos frères palestiniens à qui je tiens à manifester toute notre sympathie et notre soutien constant. On voudrait nous faire croire qu’il serait plus efficace de défendre le développement économique des Palestiniens en échange de leur terre et de leurs droits», a indiqué Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus. Et de poursuivre : «Je veux réitérer ici au nom du forum MEDays tout l’engagement qui a été le nôtre pour soutenir une solution juste, équilibrée et mutuellement agréée pour deux États, un palestinien et un israélien, vivant côte à côte dans les frontières de 1967».

Il est à noter que cette douzième édition est marquée par la participation de plus de 200 intervenants, notamment des décideurs politiques et économiques, des experts, des spécialistes, venus du monde entier, mais aussi représentants de la société civile, pour discuter des thématiques et des évènements qui recomposent l’ordre mondial contemporain.

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