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Mobilité à Casablanca-Settat : Un projet pilote de transport à la demande à l’étude

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La mobilité au sein de la région Casablanca-Settat reste peu cernée. Quelle est l’offre proposée aujourd’hui par rapport à la demande ? Quels sont les services attendus ? Quels sont les besoins de déplacement à l’échelle régionale? Comment développer un mode de transport dans les zones les moins desservies ?

Autant de questions auxquelles devra répondre la région afin de définir le périmètre de la mobilité non urbaine de Casablanca-Settat et élaborer une stratégie pour améliorer la mobilité des personnes à l’échelle de la région. Pour y parvenir l’Agence régionale d’exécution des projets -région Casablanca-Settat (AREP-CS)- planche sur l’évaluation de l’offre actuelle des lignes régulières et services à la demande, l’identification les pôles d’échanges, à savoir les gares ferroviaires, gares routières ou encore stations taxis, la confrontation de l’offre actuelle avec la demande actuelle et future, et proposer un concept de mobilité visant à relever les défis identifiés. Il s’agit également de développer un projet pilote de système de transport à la demande pour les passagers des zones à faible densité et éloignées ou mal desservies pour les lignes régulières en prenant en compte le type de véhicule, l’itinéraire, la tarification, et le mode de gestion et d’exploitation.

Ainsi, l’Agence régionale d’exécution des projets a lancé une étude relative à l’organisation des services du transport routier non urbain des personnes entre les collectivités territoriales situées dans la région Casablanca-Settat. Ce projet rentre dans le cadre du programme de développement régional de Casablanca-Settat qui a été voté le 6 mars 2017 par le conseil régional. Cette compétence découle de l’article 83 de la loi organique 111-14 relative aux régions, adoptée en janvier 2015. Celle-ci attribue au conseil régional l’obligation de définir un programme de développement régional et d’organiser le service de transport routier non urbain des personnes entre les collectivités territoriales dans la région.

Les zones mal desservies par les transports réguliers ciblées

Afin de mener à terme ce projet, plusieurs éléments restent à déterminer comme le périmètre à couvrir, le type de véhicule proposé en termes de capacité, place réservée, la taille de la flotte, système de réservation pour les voyageurs, ou encore l’exploitant. Par services publics à la demande, l’AREP désigne : «les services collectifs à la place, déterminés en partie en fonction de la demande des usagers et dont les règles générales de tarification sont établies à l’avance, et qui sont exécutés avec des véhicules dont la capacité minimale est fixée à quatre places, y compris celle du conducteur».

Au niveau de son déploiement, l’AREP cible en premier lieu les zones à faible densité de population ou les zones où le transport régulier n’est pas assuré. Ce service est payant et n’est disponible que sur réservation. Sur le plan des avantages, ce mode de transport est souple et s’adapte à des situations inhabituelles et à des usagers très variés (jeunes, seniors, enfants, travailleurs à horaires décalés).

Gestion de transport non urbain de personnes : Déterminer les compétences

L’élaboration d’une stratégie de mobilité infra-régionale nécessite de définir les compétences de la région en termes de création et de gestion des services de transport non urbain de personnes entre les collectivités territoriales se trouvant dans son périmètre. Cette stratégie devra comprendre les grandes orientations et se baser sur les spécificités du territoire, les enjeux et des indicateurs permettant de définir le niveau à atteindre pour chaque objectif. Préalablement, un diagnostic de la situation actuelle devra être effectué afin de déterminer l’état des lieux actuel de l’offre de transport ainsi que l’analyse des flux et des besoins de déplacements dans la région. Celle-ci comprend entre autres l’estimation de la demande actuelle et future projetée pour l’horizon 2020 et tous les 5 ans jusqu’en 2040.

   

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