A dix mois des élections, les observateurs se demandent, si M. M’barki aura le temps pour démarrer le programme national de lutte contre l’habitat insalubre? Pour le Secrétaire d’Etat, l’essentiel n’est pas là. Lors de la rencontre organisée à Casablanca, il a déclaré qu’il n’a pas d’échéance électorale. Et d’ajouter que si le gouvernement avait des visées purement électoralistes, il aurait pu passer une loi sans s’attaquer aux problèmes de fond. Faisant ainsi allusion au texte portant sur la copropriété. A ce propos, M. M’Barki estime que cette loi est très difficile. Et d’ajouter que c’est pour cette raison que le gouvernement n’a pas encore tranché. Rappelons qu’en matière de copropriété, la loi appliquée actuellement date de 1946. Le fait que le projet de loi soit au niveau de la Chambre des Représentants, constitue en soi un exploit, juge le Secrétaire d’Etat. Reste à savoir, si le Parlement adoptera ce texte au courant de cette année. Pourtant, il y a urgence. La détérioration des habitations par manque d’entretien est la conséquence directe de la non-application de la loi en vigueur. L’état de salubrité de la résidence Romandie II située à Casablanca, est cité comme une référence en la matière. Mais si la loi sur la co-propriété risque de ne pas voir le jour sous le mandat de M. M’Braki, ce dernier à son actif un bilan positif dans le domaine de la commercialisation. A ce sujet, les résultants de la campagne de communication entamée durant l’été 2001 sont plus qu’encourageants, souligne M. M’Braki. 6.092 unités ont été commercialisées en l’espace de deux mois pour un montant global qui s’élève à 400 millions de DH. Concernant le nombre de visites drainées par les actions de communication, il a atteint 102 893 contre 50.365 l’année précédente.