Economie

Nizar Baraka persiste et signe

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«Il est temps que les pays européens nous considère comme un maillon de la chaîne de valeur. Le Maroc avec les pays du sud de la Méditerranée constituent pour l’Europe une part de la solution à sa crise économique et non pas une part du problème». C’est ainsi que Nizar Baraka, ministre de l’économie et des finances voit la nouvelle configuration économique en ce contexte financier perturbé. En effet, une nouvelle carte géographique se trace actuellement créant ainsi une certaine tectonique économique reliant les deux rives du globe. En ce temps de crise, et en vue d’établir un équilibre économique Nord-Sud, les décideurs tablent sur un nouvelle prospective géostratégique. Il s’agit là de l’une des résolutions tirées lors de la deuxième édition de la conférence économique d’Attijariwafa bank, organisée lundi 23 juillet à Casablanca. La nouvelle géographie financière nomme l’Afrique en tant que nouvelle frontière du Monde. Compte tenu de ses potentialités diverses, le continent noir est aujourd’hui une issue de secours. «Les menaces doivent être transformées en opportunités, et doit nous pousser à être encore plus innovateurs et plus audacieux dans notre stratégie de trouver d’autres levier de croissance. Parmi ces leviers de croissance, il y’en a un qui se distingue à mon sens, c’est celui de l’Afrique», souligne, pour sa part, Mohamed El Kettani, président-directeur général du Groupe Attijariwafa Bank. Dans ce contexte, le potentiel de diversification des débouchés pour l’économie marocaine est énorme.
«Malgré les défis, le Maroc a tous les atouts pour constituer une puissance économique émergente de la région Mena», assure le ministre de l’économie et des finances. Pour atteindre les objectifs recquis, le Maroc est dans la nécessité de repenser de nouveaux models économique et sécuriser les bases d’une croissance inclusive orientée vers de nouveaux vecteurs de croissance. «Le gouvernement marocain s’est engagé, à cet effet, de gérer ces attentes dans l’harmonie et la cohésion avec comme gage une triple transition à la fois économique, politique et sociale», souligne M.Baraka. Le modèle économique adopté répond à ces ambitions et ce en s’axant sur cinq pilliers, entre autres, le renforcement de la croissance endogène, le développement des mécanismes de solidarité et de cohésion sociale ainsi que l’amélioration de la gouvernance de la transparence. «Notre espoir est de réduire la part de l’informel de notre économie. un package complet doit être conçu afin d’amener notre tissu économique vers une plus grande transparence», indique, pour sa part, Miriem Bensaleh Chekroun, présidente de la CGEM.
La présidente du patronat a dévoilé sa propre vision d’un Maroc entreprenarial performant axé sur le dynamisme du secteur privé et public et sur la volonté du secteur bancaire à accompagner témérairement les petites et moyennes entreprises.

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