Economie

Nouvelle approche environnementale

Explosion démographique, croissance économique mal maîtrisée et sous-développement humain flagrant. Ainsi résume le dernier rapport du département de l’environnement les sources des problèmes environnementaux repérés au Maroc.
Ce document baptisé plan d’action national pour l’environnement (PANE) vient d’être finalisé et sera présenté vendredi par Mohamed El Yazghi, ministre chargé de l’environnement. Privilégiant les interventions préventives sur des actions ayant un caractère «plutôt curatif», le PANE a mobilisé pour son élaboration la contribution des acteurs gouvernementaux et de la société civile ainsi que des représentants des opérateurs économiques et des universités. Il a tenu, par ailleurs à ne pas s’écarter du sentier des recommandations issues du débat national sur l’aménagement du territoire et du PDE et des dispositions des conventions internationales ratifiées par le Maroc. Au préalable, le département en charge de la question de l’Environnement avait engagé une politique environnementale basée sur une démarche intégrée et participative visant à allier les besoins de développement aux impératifs de protection de l’environnement. Cette politique a pris forme dans le cadre du plan quinquennal 2000-2004 (PDES) initié par le département de l’Environnement.
Dans son giron, une centaine de projets environnementaux ont été identifiés dans tous les secteurs socio-économiques, sollicitant une enveloppe financière de 680 millions de Dirhams. Sur ce montant, «159 millions de Dirhams ont été réservés au Département de l’Environnement à financer sur le budget de l’Etat, le financement complémentaire est à rechercher auprès des bailleurs de fonds internationaux», selon les informations communiquées par le ministère de tutelle.
A son niveau, le PANE pose un certain nombre de conditions à même de donner au programme le maximum de chances pour qu’il aboutisse. Quatre principaux facteurs entrent en jeu. Il s’agit de la dynamisation du cadre institutionnel à travers la modernisation des institutions existantes, le renforcement de leurs outils de travail ainsi que leur responsabilisation quant à la préservation et la gestion de l’environnement. Un nouvel esprit caractérise toutefois le PANE. Celui de favoriser le concours des opérateurs privés, des associations d’usagers et des organisations non gouvernementales (ONG) sur la participation de l’Etat. L’amélioration des outils de connaissance de la condition et de l’évolution de l’environnement constitue l’un des piliers du programme d’action du département de l’environnement. Elle-même permet «d’affiner la politique suivie en la matière et d’agir en temps opportun», indique le plan d’action. L’ensemble de ces facteurs est d’une importance extrême.
Reste néanmoins que sans une manne budgétaire consistante, le programme ne peut espérer aboutir aux résultats escomptés.

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