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OCP multiplie ses actions sur le terrain auprès des agriculteurs

© D.R

Exemple d’une exploitation d’olivier dans la région de Khénifra

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Dans cette région, chaque hectare d’olivier produit en moyenne moins de deux tonnes. L’objectif était par conséquent d’en doubler le rendement pour arriver à 4 tonnes l’hectare grâce à ce programme qui s’étend sur toute la région.

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Le programme «Al Moutmir» lancé par le Groupe OCP continue ses actions sur le terrain au plus près des agriculteurs. Plusieurs plates-formes de démonstration ont été mises en place afin d’accompagner les fellahs depuis le lancement de ce dispositif.

En plus de son volet itinérant, «Al Moutmir» intègre en effet des plates-formes de démonstration ainsi qu’une offre de formation et d’accompagnement adaptée aux besoins de l’agriculteur. Ce dispositif est donc un programme complet et personnalisé dont l’écho se fait de plus en plus entendre auprès des fellahs, notamment dans les régions les plus éloignées.

Trois programmes de fertilisation de l’olivier appliqués

Au pied de l’Atlas et plus précisément dans la localité d’Oumana (non loin de la ville de Khénifra) se situe un terrain de 7 hectares couvert d’arbustes d’oliviers. Pour en améliorer le rendement et montrer au fellah comment travailler de manière raisonnée et intégrée, le dispositif de proximité porté par le Groupe OCP et ses équipes d’ingénieurs agronomes a mis en expérimentation une parcelle de ce terrain. «Le fellah a contacté le centre d’appels mis à la disposition des agriculteurs dans le cadre du dispositif Al Moutmir. Nous avons répondu à sa demande de vouloir améliorer la qualité et le rendement de son activité en traitant 1 hectare et demi de son terrain qu’on a choisi de diviser en trois parties (1/2 hectare chacun) afin d’y appliquer trois types d’engrais.

L’agriculteur continuera de travailler sur le reste de son exploitation d’olivier comme il a l’habitude de faire et à la fin de l’année nous allons procéder à une évaluation de rendement à titre comparatif», explique Brahim Boukrym, ingénieur agronome, ajoutant que l’agriculteur n’utilisait à la base que le fumier pour la culture de ses arbustes d’olivier. Sur ce procédé, Abderrahim (40 ans), propriétaire de ce terrain, confie que la réaction des équipes d’Al Moutmir a été rapide. «Une semaine après avoir contacté le centre d’appels, j’ai reçu la visite de l’agronome et j’ai pu bénéficier par la suite des conseils et de l’appui dont j’avais besoin. Des analyses du sol ont été effectuées sur mon exploitation et comme vous pouvez le constater une parcelle de celle-ci est traitée à base d’engrais recommandés par les experts du programme Al Moutmir», indique-t-il. L’agriculteur confie qu’au départ son objectif était de comprendre les raisons de la mort de plusieurs de ses arbres, d’en savoir plus sur les différentes maladies qui affectent les oliviers et les traitements possibles et enfin d’avoir une idée sur le dosage d’engrais à appliquer pour une meilleure récolte. Ses espoirs sont actuellement tournés vers l’amélioration de la productivité de son exploitation.

Brahim Boukrym souligne qu’en s’appuyant sur les résultats donnés dans les autres plates-formes, «on peut d’ores et déjà affirmer que la différence se fait très vite remarquer. Pour l’arboriculture on constate une amélioration à partir de la deuxième année tandis que pour les céréales, les légumineuses et les cultures maraîchères, la différence peut être constatée à partir des trois semaines». Dans cette région, chaque hectare d’olivier produit en moyenne moins de deux tonnes. L’objectif était par conséquent d’en doubler le rendement pour arriver à 4 tonnes l’hectare grâce à ce programme qui s’étend sur toute la région.

30 plates-formes d’oliviers ciblées

Dans la province de Khénifra, plus de 300 fellahs sont actuellement suivis par le dispositif «Al Moutmir». A cette date, ce programme a traité 36 plates-formes pour les céréales, 8 plates-formes pour les légumineuses et 30 pour l’olivier.

Centré sur l’agriculteur comme réel agent du changement, ce dispositif s’appuie principalement sur une démarche scientifique comme levier clé pour une agriculture prospère et durable.

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