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Olivier Faron : les entreprises qui investissent le plus dans la formation réussissent le mieux

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Conférence initiée par l’Académie du Royaume

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La piste de la création d’un compte personnel de formation, qui a démarré en France en mars 2014, marche très bien. Ainsi, chaque individu a le droit d’avoir un certain nombre d’heures de formation.

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La question épineuse de la formation a été décortiquée, mercredi soir à Rabat, par Olivier Faron, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) à Paris le temps d’une conférence initiée par l’Académie du Royaume. Lors de cet événement, l’intervenant a abordé l’importance de la formation qui s’inscrit déjà dans l’histoire. «Elle est aujourd’hui très importante et est devenue majeure. Elle pèse également sur le développement des différents pays», précise-t-il. Par l’occasion, M. Faron a conduit l’exemple du président de la République, Emmanuel Macron, qui a initié des concertations autour de l’entrée dans l’enseignement supérieur de l’apprentissage et la formation professionnelle. «Je pense que tous les pays s’interrogent sur le mode du système de formation à adopter», poursuit-il. L’intervenant a également abordé l’importance de la formation pour le développement économique et la notion de compétence. Cela suppose, à ses yeux, que les entreprises et les organismes de formation travaillent en relation directe et de bien définir les besoins de l’économie en procédant à une vraie utilisation des outils, notamment numériques. «Aujourd’hui il est important de penser le parcours des individus pour leur offrir la meilleure reconnaissance de leurs potentiels propres», ajoute-t-il.

Pour ce faire, il faut alterner entre les temps de travail et ceux de formation pour que les premiers soient reconnus à travers la validation des acquis de l’expérience qui permet de reconnaître ces temps-là. Cela étant, le fait de former les personnes les plus qualifiées, là n’est pas la question. Il s’agit plutôt de donner une chance à tous ceux qui ne l’ont pas. «Il y a une attention à porter au niveau de technicien en créant des outils d’apprentissage ou de pédagogie inversée qui permettent d’obtenir des résultats», souligne-t-il.

De plus, les échanges et les partenariats entre des pays qui sont très proches comme la France et  le Maroc, permettront d’obtenir des résultats importants. A propos de la manière d’inciter les entreprises réticentes à dispenser des formations, M. Faron explique en marge de l’événement que la piste de la création d’un compte personnel de formation, qui a démarré en France en mars 2014, marche très bien. Ainsi, chaque individu a le droit d’avoir un certain nombre d’heures de formation. «Ce sont les entreprises qui investissent le plus dans la formation qui réussissent le mieux», explicite-t-il. Mieux encore, M. Faron estime que l’investissement dans la formation permet d’atteindre «un nouveau stade de développement». Ainsi, la formation va s’imposer d’elle-même. Pour sa part, le secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume,  Abdeljalil Lahjomri, s’exprime sur le projet «Amal» (Espérance). «Un projet qui illustre la coopération entre l’Académie et le CNAM», estime-t-il. Après cette conférence, d’autres seront consacrées par l’académie à la pré-formation.

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