Economie

Omar Moro : «Nous avons réalisé 90% de nos objectifs»

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ALM: Que représente pour vous cette réélection ?
Omar Moro: Ma réélection à l’unanimité constitue une fierté pour moi, du fait qu’elle reflète la confiance des professionnels en moi.  Elle confirme aussi leur satisfaction de notre travail et du bilan positif de trois ans de notre ancien mandat, lequel s’est distingué également par plusieurs activités dans tous les domaines qui requièrent donc beaucoup de temps pour les présenter en détail. Je considère que ma réélection constitue aussi une grande responsabilité que je dois bien assumer avec bien évidemment l’aide et le soutien de tous les membres du nouveau bureau pour mieux défendre les intérêts de tous les adhérents de la chambre.

Le nouveau bureau n’a pas connu de grands changements. Que répondez-vous à cela ?
Ce manque de changement dans la constitution du nouveau bureau s’explique par le fait que la chambre a connu de grandes réalisations grâce aux efforts déployés par l’ancienne équipe. Mais cela n’empêche de signaler qu’il y a eu de petits changements dans ce nouveau bureau  en vue de réaliser une plus grande harmonie possible entre ses membres. Nous n’avons, de ce fait, à aucun moment cherché la politisation de l’opération électorale. Notre préoccupation est de travailler dans un climat d’harmonie et de bonne entente pour atteindre les objectifs escomptés.

Qu’en est-il de votre projet de redynamisation de la chambre que vous avez annoncé au début de votre mandat ?
Nous ne pouvons pas prétendre que nous avons atteint tous les objectifs tracés et annoncés au début notre ancien mandat. Surtout que la durée du mandant de trois ans n’a pas été assez suffisante pour corriger les défauts et dysfonctionnements dont souffrait la chambre et d’accompagner les grandes mutations qu’a connues le Maroc. Mais nous pouvons dire sans prétention que nous avons, pendant ces trois ans, réussi à réaliser 90% de nos objectifs.  

Pourquoi, à votre avis, l’intervention de la chambre reste limitée dans le règlement d’un certain nombre de dossiers, dont celui des marchands ambulants ?  
Comme vous le savez, les chambres au Maroc sont connues par leur statut organisationnel et juridique dont les prérogatives sont limitées et surtout consultatives et non pas décisionnelles. Ce qui mène à la déception et au manque de confiance dans les chambres. Concernant le problème des marchands ambulants, nous avons été les premiers à appeler à la restructuration et la réhabilitation de ce secteur. Nous avons, en outre, adressé des correspondances aux services concernés et avons émis plusieurs communiqués à destination de l’opinion publique sur ce sujet. Nous avons aussi consacré le numéro du juillet 2012 de notre revue au phénomène des marchands ambulants en particulier et du commerce en général.

Avez-vous de nouveaux projets pour mieux accompagner le grand développement que connaît Tanger ?
Nous avons certainement l’ambition d’accompagner les grands projets de développement que connaît Tanger. Ce qui nous a encouragés à bien préparer nos ressources humaines en ce qui concerne aussi bien les membres que le personnel de la chambre. Nous projetons ainsi de nous lancer, l’année prochaine, dans des stages de formation grâce à une convention conclue avec l’Université Abdelmalek Essaâdi.  

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