Economie

ONA : un chiffre d’affaires en progression

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C’est dans un amphithéâtre aux trois quarts pleins que Saâd Bendidi a présenté, vendredi 30 septembre dernier, les résultats du groupe ONA et de la  SNI au terme du premier semestre 2005. L’événement était retransmis en direct sur Internet. Sur cette première moitié de l’année, le chiffre d’affaires consolidé du groupe a atteint 11,884 milliards de dirhams, en progression de 7,5% par rapport à l’année dernière.
Une performance compte tenu de l’environnement économique difficile du Maroc (croissance attendue de 1,8%). D’une manière générale, le premier semestre a été marqué chez l’ONA par le redressement des activités financières et la forte croissance des  branches de la distribution (+3,9%) et des mines (33,6%). La bonne marche du processus de fusion ayant donné naissance à Attijariwafa bank, la croissance continue des activités d’Axa Assurances Maroc, le lancement des produits de banc assurance sont autant de facteurs positifs.
Tout au long de la présentation, M. Bendidi a répondu sans détour à plusieurs questions des journalistes et des analystes. Ainsi, sur la question du maintien de la présence de l’ONA à la fois dans le capital de  Wafa Assurances et celui d’Axa Assurances, le P-dg du groupe ONA a déclaré que c’est une présence duale cohérente.  Concernant Maroc Connect, filiale figurant dans le portefeuille d’Attijariwafa bank, et titulaire depuis peu d’une licence de téléphonie fixe, l’ONA interviendra, «de manière substantielle », dans le capital.
Reste à savoir si la CDG, déjà présente chez un autre opérateur de télécoms va rester dans le capital de Maroc Connect. Notons que certaines filières du pôle agroalimentaire (chiffre d’affaires en baisse de 2,5%) du groupe payent le prix d’une concurrence très vive. Cas en particulier des huiles de table (guerre des prix) et des produits laitiers frais. La pression sur l’activité Pingouin a conduit à la cession de cette entité, «le potentiel développement n’était plus là», explique M. Bendidi.
Chez la Cosumar, outre le passage à une capacité de production de 10 000 tonnes, l’événement marquant a été la reprise des sucreries publiques. Sur un autre plan, le groupe La Monégasque a subi durant ce premier semestre,  les contrecoups de la rareté continue de l’anchois marocain et les effets du renchérissement de ce produit du fait de la faiblesse des captures.
La fréquence des arrêts biologiques (3 mois en 2005 contre 4,7 mois en 2004) a aussi touché  l’activité  pêche (Marona) provoquant par la même occasion une baisse continue de la demande. Globalement, le résultat net part du groupe ONA (RNPG) passe de 355 millions DH durant le premier semestre 2004 à 352 millions sur la première moitié de 2005.
De son côté, la Société nationale d’investissement (SNI), a vu son chiffre d’affaires consolidé augmenter  de plus de 3,7%, soit 874 millions de dirhams, au 1er semestre 2005.
Pour les exercices à venir, le groupe compte mener à bout, entre autres,  le projet d’application de normes IFRS (2007), le chantier du risk management, tout en poursuivant le projet de  synergie consistant à dégager des revenus et des économies additionnelles entre les filiales du groupe et ceci dès l’exercice 2006. 

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