Economie

ONU/New York: Le Maroc fait le bilan de ses réalisations

© D.R

En marge de la 68ème Assemblée générale des Nations Unies et à la veille de la Réunion de haut niveau sur les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le Maroc a organisé, mardi au siège des Nations Unies à New York, un débat sur «L’Afrique au-delà de 2015 : quels objectifs pour quel modèle de développement». Cette rencontre, tenue sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a abordé l’état d’avancement de la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement en Afrique, ainsi que l’agenda de développement au-delà de 2015, à la lumière des expériences de pays africains.

Le haut commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami, qui a présidé les travaux de cette rencontre, a souligné que «le Maroc partage avec ses pairs africains la volonté et l’ardente obligation de réaliser une croissance économique forte au service d’un développement humain et d’une cohésion sociale durable».«Les expériences africaines, a-t-il dit, nous confortent tous dans la conviction qu’avec la richesse de ses ressources naturelles et humaines, l’Afrique a vocation à devenir au 21ème siècle l’un des centres de gravité de l’économie et de la géostratégie du monde. D’ores et déjà, elle réalise des taux de croissance et jouit d’une position remarquable dans toute la coopération Sud-Sud».

Cependant, il existe, selon lui, un décalage entre le niveau des richesses créées et celui de leurs impacts sur les conditions de vie des populations. C’est pourquoi, M. Lahlimi propose «une auto-évaluation de l’ensemble de nos modèles de croissance qui devient urgente pour l’Afrique». S’agissant du cas marocain, le n°1 du HCP a estimé que «le Maroc a déjà réalisé une grande partie des OMD et sera parmi les pays africains qui auront honoré leurs engagements pour 2015». Etait également de la partie marquée par la présence de ministres africains et des experts internationaux et onusiens, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Saad-Eddine El Othmani, qui voyait les choses d’un autre angle.

«S’il faut se réjouir que l’Afrique ait fait des avancées importantes au niveau du développement socio-économique, le continent africain accuse toujours du retard par rapport à certains objectifs». Dans ce sens, il a fait observer que le chômage des jeunes demeure un défi mondial à surmonter surtout au sein du continent africain où les jeunes représentent la majorité de la population. La promotion des investissements productifs et l’amélioration de l’accès aux marchés sont des éléments essentiels à prendre en considération dans tout programme de développement pour l’après-2015, a-t-il dit, ajoutant que cet agenda devrait tenir compte des trois dimensions du développement durable : économique, social et environnemental, selon une approche intégrée et coordonnée et avec l’objectif central d’éradiquer la pauvreté.

Articles similaires

EconomieUne

Selon un rapport dévoilé par Mondelez International : Les consommateurs préfèrent le snacking au repas traditionnel

Les consommateurs se fient aux en-cas pour les avantages qu’ils en retirent,...

EconomieUne

Visant la création de valeur durable : Sonasid dévoile son plan 2024-2028

Sonasid adopte des priorités stratégiques pour une création de valeur durable.

Economie

Création d’entreprise : 6.932 nouvelles unités en janvier

L’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) dévoile son premier...

Economie

Bank of Africa : Un produit net bancaire de 16,9 MMDH à fin 2023

Le résultat net part du groupe (RNPG) de Bank of Africa (BOA)...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus