Economie

Partenariat ONE-Nigéléc

Le feuilleton de la Sénélec n’ayant pu aboutir pour des raisons de manque de liquidité dans les comptes de Vivendi, chef de file du consortium réuni pour le rachat de 51% de la société sénégalaise d’électricité, c’est avec un opérateur nigérien, Nigéléc en l’occurrence, que l’ONE, membre dudit consortium vient de conclure un partenariat.
L’ONE tient par ailleurs à faire une précision qu’il juge de taille. «Certes cette convention fixe la cadre général qui délimite l’ensemble des domaines sur lesquels peut porter le partenariat», lance Ryad Jerjini, cadre à l’ONE. Et d’ajouter, «mais les deux parties ne sont pas encore arrivées au stade des clauses formalisées».
Aujourd’hui, la convention porte sur des chantiers précis. A l’heure présente, les travaux se sont limités au niveau de la formation d’équipes nigériennes. Les stipulations de la convention à ce niveau visent leur intégration dans les programmes de formation et de développement mis en place par l’ONE. Et pour cause, le besoin exprimé par Nigélec a porté uniquement sur ce volet. La prestation qu’offre désormais l’Office marocain d’électricité se limite à un aspect qui repose uniquement sur la formation des équipes dépêchées au Maroc.
Cette prérogative permet inéluctablement à l’opérateur marocain de baliser le terrain à d’autres éventuelles opérations. Aussi, cette situation n’empêche en rien l’ONE de penser à d’autres formules de coopération.
En effet, les interventions de l’office peuvent porter aussi bien sur la production, la commercialisation ou encore la distribution dans le domaine de l’électricité entre les deux pays. Par ailleurs, auprès de l’ONE on indique qu’il existe également pour l’office la possibilité d’intervenir à d’autres niveaux. L’opérateur marocain envisage de mettre sur pied des missions d’expertises auprès de la Nigélec. Il faut dire que le silence de la convention en ce domaine, laisse cette possibilité largement réalisable. Même si ce genre de prestations ne revient à l’ONE, elle se présente comme une hypothèse logique de suivi et de continuité dans le cheminement des énonciations de cet accord bi-partite.
Il faut également préciser que le défaut de clauses déterminées dans l’élaboration de la convention, favorise une certaine ouverture dans l’application des dispositions. Portant sur une longue période, elle dessine le cadre juridique au sein duquel les deux parties peuvent agir en élargissant les domaines d’action.

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