Economie

PDRT : Agadir se métamorphose

© D.R

Les deux conventions dont la signature, mercredi 18 mai 2006,  a été présidée par SM le Roi Mohammed VI marquent le lancement effectif du PDRT de la ville. Comme c’est le cas à Marrakech, la capitale du Souss avance à grands pas vers la réalisation du Plan de développement régional touristique. Cela après que le premier bureau d’étude, dont les projections n’avaient pas convaincu les opérateurs locaux, ait été mis en veilleuse.
L’enveloppe d’un milliard de dirhams prévue pour le développement urbanistique provient en grande partie de l’apport de la municipalité locale. Les travaux de  réfection de la voirie, la structuration de la corniche, la mise à niveau du souk El Had dont le plan est inspiré directement d’Istanbul, changeront durablement l’image de la ville. Tout cela est chapeauté par une équipe restreinte d’une dizaine de personnes, dont le wali, le président de la région, le président de la municipalité, le président du Conseil préfectoral et le président du Conseil régional du tourisme.
Les différents aspects de ce programme de développement sont étudiés par cette équipe. Cas du  choix du logo, une ligne très fine avec des inscriptions déclinables en français, en arabe et en tamazight. Le choix du mobilier urbain est aussi effectif. Les bancs publiques, les abris de bois, la signalétique comporteront désormais des signalétiques et des éléments rappelant les thématiques d’Agadir. Pour cette mise à niveau urbanistique, le budget sera essentiellement formé à Agadir. En partie grâce aux recettes de la TVA (150 millions de dirhams), mais aussi de l’apport de la commune urbaine, du Fonds d’équipement communal, de la contribution de l’Erac Sud, de la délégation régionale du holding d’aménagement Al Omrane.
Le  PDRT d’Agadir est donc  en marche. Les changements intervenus en deux ans sont nombreux. Si bien qu’un habitué  de la ville, comme Sam Eliasson, P-dg du groupe scandinave My Fair Travel, représentant Wing Resort, en est tout étonné. Cet ancien guide, qui fréquente la capitale du Souss depuis trente ans fait partie des Tours Opérateurs scandinaves qui se sont engagés dernièrement avec les hôtels et les compagnies aériennes.
Reste la partie marketing, mission dévolue au ministère du Tourisme. La partie événementielle qui comporte quant à elle l’organisation des manifestations comme le Timitar et la participation à des salons et grands rendez-vous touristiques est aussi bien enclenchée. Le parachèvement de la corniche et du palais des congrès, donneront au produit touristique local une dose supplémentaire d’attractivité. Dépassée par Agadir en termes du taux d’occupation en mars dernier, Marrakech n’a qu’à bien se tenir.


 Fiche technique


Les chantiers structurants
Equipements urbains et éclairage public     : 424 millions de dirhams
Aménagement de la corniche                       :  150
Mise  à niveau urbain            :   197
Espaces verts et projets sportifs et culturels     : 182 millions
Restauration de monuments historiques             35 millions
Autres projets                                                      : 58 millions
Palais des congrès et foires         : 350 millions

Provenance des fonds
Recettes de la taxe sur la valeur ajoutée    :   150 million
Commune urbaine (ressources propres)     : 240 millions
Fonds d’équipement communal (crédit)     : 525 millons
Erac et holding Al Omrane         : 133

Articles similaires

EconomieUne

BMCI dévoile les avantages de son offre CapAccess

Résolument engagée pour soutenir la relance de l’investissement au Maroc

EconomieUne

Et de deux pour le Forum international de la chimie à Rabat

Cette rencontre d’envergure ambitionne d’établir des alliances avec des acteurs internationaux de...

CouvertureEconomieUne

Le Maroc se lance dans la production d’avions-cargos

Des géants américains de l’aéronautique annoncent un accord pour l’installation d’une zone...

EconomieUne

Pêche côtière et artisanale : Près de 3 milliards de dirhams des débarquements à fin mars

L’essentiel des débarquements est réalisé au niveau des ports de l’Atlantique.

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux