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Plan Maroc Vert : Un prêt de 200 millions de dollars de la Banque mondiale

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Il est destiné à intégrer les petits et moyens producteurs dans les chaînes de valeur agroalimentaires

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La Banque mondiale justifie son choix par les conditions de marché favorables et les bons résultats enregistrés par le PMV. Plus concrètement, ce projet renforcera les capacités des fédérations interprofessionnelles de deux filières à fort potentiel, à savoir les agrumes et l’olive, par le biais de mesures structurelles et spécifiques

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La Banque mondiale confirme sa confiance en le Plan Maroc Vert. En effet, celle-ci vient d’accorder un prêt de 200 millions de dollars au Maroc, dans le cadre d’un nouveau programme visant à accompagner les efforts du pays dans le domaine agricole et permettre à ce secteur de se transformer plus rapidement. Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, a précisé dans une communication datée du 20 décembre 2017 qu’en s’appuyant sur de précédents projets qui visaient à soutenir les réformes entreprises dans le cadre du PMV, la Banque mondiale augmente aujourd’hui sa contribution aux efforts déployés par le Maroc.

L’objectif étant d’accompagner la modernisation et le développement des filières agricoles, au profit des populations rurales. Pour la directrice des opérations de la Banque mondiale, «la production étant dominée par de petites entreprises et coopératives, notre but avec ce programme est d’intégrer les petits et moyens producteurs dans un marché agroalimentaire exigeant et en forte croissance». Quant à Hind Kadiri, spécialiste senior du développement du secteur privé à la Banque mondiale et co-chef d’équipe du projet, le programme de renforcement des chaînes de valeur agroalimentaires est en phase avec la stratégie du ministère marocain de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, ainsi qu’avec l’appui apporté ces dernières années par la Banque mondiale au PMV.

Renforcer les capacités des interprofessions de la filière agrumicole et de la filière oléicole

Dans le détail, ledit programme se focalisera sur la création d’un environnement favorable à la croissance du secteur agroalimentaire, voire à surmonter les défis au développement de certaines filières. La Banque mondiale justifie également son choix par les conditions de marché favorables et les bons résultats enregistrés par le PMV. Plus concrètement, ce projet renforcera les capacités des fédérations interprofessionnelles de deux filières à fort potentiel, à savoir les agrumes et l’olive, par le biais de mesures structurelles et spécifiques.

Dans ce sens, il favorisera les investissements privés dans des unités de transformation, tels que les installations de conditionnement, de réfrigération et d’extraction d’huile d’olive. Selon la Banque mondiale, cette initiative aura également pour objectif de contribuer à la modernisation du modèle de gestion des nouveaux marchés de gros. Le projet va améliorer l’accès à l’information sur les cours des produits par le biais d’outils technologiques et pilotera par ailleurs de nouveaux dispositifs pour mettre en relation les petits producteurs avec les gros acheteurs.

Deux centres d’innovation agroalimentaire verront le jour

De plus, ce nouveau programme de la Banque mondiale va promouvoir la sécurité sanitaire des aliments et les systèmes de certification afin de satisfaire aux normes qualitatives élevées des marchés nationaux et internationaux. Sur le volet de l’innovation, deux centres d’innovation agroalimentaire seront mis en place afin d’aider les petits et moyens producteurs à proposer des produits plus innovants et à plus forte valeur ajoutée, indique la banque.

Ces centres seront dotés de services commerciaux et techniques pour «soutenir la transformation locale de produits bruts, ainsi qu’un mécanisme d’aide financière destiné aux projets innovants».

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