Le Programme indicatif de coopération (PIC ) lance une nouvelle approche pour sa composante formation. Pour la période 2010-2013, ce programme,inscrit dans le cadre de la coopération maroco-belge, lance une série d’ateliers dont le premier a pris fin hier, mardi 29 mars 2011, à Tanger. Articulés autour du renforcement des capacités institutionnelles, ces ateliers sont dédiés aux directions centrales, entre autres, la Direction régionale de l’agriculture, l’Institut national de la recherche agronomique et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, partenaire privilégié de la coopération technique belge ( CTB). L’objectif primaire de ces travaux qui s’étaleront jusqu’en 2013 est d’identifier les priorités des institutions bénéficiaires potentielles en matière de formation, et ce en présence d’expertises belges en ingénierie de formation. «D’une enveloppe globale de 5,4 millions d’euros, ces rencontres nous permettront en premier lieu d’harmoniser nos outils de travail et d’apprendre à établir un cahier des charges pour éventuellement reformuler nos besoins respectifs», a déclaré à ALM Zineb El Bouchikhi, responsable de la coopération internationale au sein de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires. Notons que ces ateliers seront organisés ultérieurement dans l’Oriental et la région du Sous-Massa-Draâ. Pour rappel, le Programme indicatif de coopération a été adopté lors de la commission mixte tenue les 23 et 24 novembre 2009 à Rabat. Le but recherché était la réalisation de diagnostics et la définition de nouvelles stratégies. Dans ce sens, la commission avait retenu deux secteurs prioritaires, à savoir l’agriculture et l’eau dans trois zones d’action en l’occurrence le Nord, l’Oriental et le Souss-Massa-Drâa, et ce pour une enveloppe totale de 80 millions d’euros. «Outre le volet formation, ce budget sera déployé pour l’appui institutionnel ainsi que la mise en œuvre des approches filières et transversales», a précisé pour sa part, Amal Heddaj, chargée du programme bourse à la CTB. Concernant le secteur agricole, la coopération belge participe à hauteur de 33,5 millions d’euros. «Le budget indicatif pour le secteur de l’agriculture se répartit comme suit: 60% pour les interventions selon l’approche filière, 10% pour l’appui institutionnel et 30% pour les actions transversales», a relevé Mme Heddaj. En effet, cette coopération portera sur un accompagnement de la mise en œuvre du Pillier II du Plan Maroc Vert. La première composante prévoit le financement, selon l’approche filière, de deux grandes interventions sur les trois régions identifiées. Cet appui portera sur des actions de reconversion, d’intensification et de la valorisation de la production des filières porteuses retenues dans les plans agricoles régionaux. La deuxième composante concerne l’appui institutionnel pour renforcer les capacités d’intervention notamment le centre de ressources PillierII, l’Agence de développement agricole et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires..