Les responsables des deux institutions ont élaboré un programme pour tenter de pallier la baisse de fréquentation au départ des principaux marchés émetteurs, à savoir l’Allemagne, l’Angleterre et l’Italie. La RAM entend dans ce cadre poursuivre ses efforts de pénétration de ces marchés. L’Allemagne est un marché dont la particularité reste présente de tous opérateurs puissants disposant d’une flotte aérienne importante. Depuis novembre dernier, deux nouvelles dessertes régulières ont été programmées : Dusseldorf-Casablanca et Zurich-Casablanca en raison de deux fréquentations par semaine, avec des correspondances vers Agadir. Ces fréquentations passeront respectivement à 3 et 4 fréquences par semaine dès l’hiver 2004. Au départ de la France, la RAM aligne déjà deux fréquences par semaine depuis décembre 2002. La compagnie a introduit, à partir du premier juillet dernier un vol quotidien Agadir-Paris. La programmation de ce vol passera à 14 fréquences par semaine dès le 14 juillet prochain. Pour l’été 2003 et en partenariat avec le T.O Etapes Nouvelles, la RAM a décidé d’injecter un vol quotidien au départ d’Agadir sur les villes françaises de Marseille, Paris, Bordeaux, Toulouse, Metz et Nice. En plus de ces actions, des événements ciblés sont prévus pour la promotion de la destination Agadir : la Finale Roller et le troisième Triathlon international (France), le Agadir Golf Challenge…la RAM propose également un soutien au CRT en matière de démarchage commercial, les salons et foires à l’étranger ainsi que dans les opérations régulières de promotion. A noter que la Ville d’Agadir a, en plus des facteurs conjoncturels qui ont handicapé son tourisme, accusé ces dernières années une baisse en matière d’offres touristiques. A cela, s’ajoute la récession économique que connaissent plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne qui a été pour beaucoup dans le recul enregistré en fréquentation. La question à se poser est désormais relative aux offres et initiatives précitées et quant à leur capacité de drainer plus de touristes. Sachant que le problème est loin d’être lié uniquement au secteur aérien.