Renault-Nissan a signé lundi à Jérusalem un protocole d’accord avec la société Project Better Place, créée par l’investisseur Shai Agassi, pour le lancement sur le marché israélien de véhicules électriques, ont annoncé les deux groupes dans un communiqué commun.
Les véhicules électriques «seront mis sur le marché en 2011», précise le communiqué.
Le groupe français Renault fournira les véhicules électriques et Project Better Place construira un réseau électrique de recharge des batteries sur l’ensemble du territoire national, ajoutent les groupes. Le gouvernement israélien doit aider les clients par le biais d’incitations fiscales.
Renault-Nissan et Project Better Place soulignent que les véhicules seront «100% électriques», équipés de batteries lithium-ion qui doivent «assurer une autonomie et une longévité accrues ». Toutes les fonctions des véhicules utiliseront uniquement l’électricité pour un «objectif zéro émission». Mais ces voitures électriques proposeront «des performances identiques à celles d’un véhicule équipé d’un moteur essence de 1,6 litre », ajoute le communiqué. Le modèle économique est analogue à ce qui existe pour la téléphonie mobile, avec un abonnement mensuel s’ajoutant à l’achat initial. «Les consommateurs achèteront leur véhicule et souscriront un abonnement pour son alimentation en énergie qui inclura l’utilisation de la batterie, facturée au kilomètre parcouru».
Selon les deux groupes, le coût d’utilisation sera «compétitif», dans la mesure où «le gouvernement israélien a récemment prolongé jusqu’en 2019 un avantage fiscal pour l’achat de tout véhicule «zéro émission».