Il a su mener son ascension professionnelle ainsi qu’humaine en surmontant des difficultés majeures qui ont rencontré son chemin. Mais très vite, le bonhomme a pris sa place, celle qu’il voulait dans l’industrie canadienne des TI.
Pour Rida Benjelloun, les choses sont simples : il suffit d’une bonne dose de persévérance, de créativité, avec une vision inspirante ainsi qu’une grande capacité d’adaptation pour atteindre ses objectifs. Il faut dire que Rida Benjelloun, Marocain pure souche, nourri aux traditions et aux valeurs de son pays, n’a jamais douté que le mérite est dans le travail assidu. Cette détermination devant les obstacles que l’on peut tous rencontrer en cours de route, a mené Rida Benjelloun à s’impliquer dans le milieu associatif.
C’est sa manière à lui de passer le relais, de renvoyer l’ascenseur. Eh oui, l’entrepreneur et plus particulièrement l’entrepreneur immigrant, se doit d’être plus efficace, à l’écoute de ses semblables, pour devenir à son tour un créateur d’opportunités pour les autres. C’est dans cet esprit que s’inscrit son implication dans les associations en technologies de l’information. Il a officié en tant que vice-président de l’APELL (Association professionnelle des entreprises en logiciel libre) pendant 3 ans.
C’est simple, pour cette mission à très haute valeur ajoutée à la fois sur le plan humain et économique, son rôle consistait à soutenir les entrepreneurs œuvrant dans l’industrie de l’Open Source à percer le milieu gouvernemental québécois. C’est là une belle période dans la carrière de Rida Benjelloun. Un défi qui a été relevé haut la main tant l’engagement était total pour donner la réussite aux autres et ouvrir de nouveaux horizons face à des valeurs montantes. Il faut à ce titre souligner ici que le gouvernement canadien a donné une recommandation à ses ministères et organismes quant à l’usage du logiciel libre.
À la fin de son mandat à l’APPEL, Rida Benjelloun a été nommé vice-président de la VETIQ (Voix des entrepreneurs en technologie de l’information de Québec). On le devine bien, un des mandats sollicités au sein du conseil d’administration de la VETIQ vise à aider les entrepreneurs TI immigrants à fonder des entreprises performantes au Québec. Mais pour arriver à un tel degré de performance, il faut avoir réussi un cursus sans faux pas. Rida Benjelloun est détenteur d’une licence en sciences d’information de l’École des sciences de l’information (Rabat, Maroc), d’une Maîtrise en gestion de l’information électronique (Université de Montréal), d’un MBA en Gestion des technologies de l’information (Université Laval, Québec) et d’une formation entrepreneuriale du MIT.
Rida Benjelloun a débuté sa carrière professionnelle au Canada en 2001. Depuis, la grande implication de Rida Benjelloun dans le domaine de l’Open Source lui a conféré un statut de gestionnaire de projet au sein de la plus grande organisation au monde dans le domaine de l’Open Source, soit l’Apache Software Foundation. C’est dire que le travail paie. Il n’y a là aucun doute. L’année 2015 s’annonce encore plus productive. Rida Benjelloun a décidé de faire fusionner les deux produits qu’il a créés.
Il s’agit des produits IntelliGID et Constellio. Son nouveau produit, Constellio Enterprise Information Management (EIM), sera la première plate-forme mondiale en BIGDATA de gestion documentaire qui intègre une intelligence artificielle pour la gestion et l’organisation automatique de l’information. Excusez du peu. Et ce n’est pas tout. Constellio va ouvrir un bureau en Californie à la Silicon Valley ainsi qu’à New York, en 2015. De plus, ce nouveau produit a été traduit en arabe afin de pouvoir pénétrer le marché arabe à compter de l’automne 2015.