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Saiss : 207 millions de dollars pour la modernisation du système d’irrigation

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Le Fonds vert pour le climat approuve le cofinancement du projet de la BERD

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Selon la BERD, plus de 80% d’eau extraite au Maroc est utilisée pour l’irrigation agricole. Sur le total des terres agricoles, seulement 15% sont irrigués, souvent avec des pratiques de gestion inadaptées.

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La cadence des projets d’infrastructure pour renforcer la résilience climatique au Maroc est en ascension. Jeudi, le Fonds vert pour le climat  a approuvé le co-financement d’un projet de modernisation d’un système d’irrigation au Maroc. Porté par la Banque européenne de reconstitution et de développement (BERD) en partenariat avec le gouvernement marocain, ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts consentis en vue de sauvegarder la plaine de Saiss. De ce fait, une enveloppe de 207 millions de dollars sera injectée par la BERD et ses partenaires, dont 32 millions d’euros provenant du Fonds vert pour le climat. La contribution du Maroc s’élève pour sa part à 54 millions d’euros. Selon la BERD, ledit investissement renforcera la participation de la communauté dans la gouvernance de l’eau. Il permettra, donc, d’élargir les compétences techniques et les capacités institutionnelles en favorisant la participation du secteur privé à l’adoption d’infrastructures et d’équipements d’irrigation améliorés et modernes. Les retombées ne seront pas des moindres. L’efficacité de l’usage des services de l’eau augmentera de façon considérable. Ce projet favorisera ainsi l’irrigation par goutte-à-goutte. Il reposera sur des méthodes modernes de gestion de la demande d’eau contribuant à cet égard au renforcement de la capacité d’adaptation au changement climatique dans le bassin de Sebou-Saïss.

Notons que le changement climatique impacte les ressources hydrauliques au Maroc. De même, l’usage non durable de ces ressources entraîne une diminution des réserves d’eau souterraine. D’où l’urgence de réadapter l’ensemble du système en vue de prémunir la production agricole et la population rurale d’une éventuelle pénurie d’eau.

La BERD indique dans ce sens que plus de 80% d’eau extraite au Maroc est utilisée pour l’irrigation agricole. Sur le total des terres agricoles, seulement 15% sont irrigués, souvent avec des pratiques de gestion inadaptées.

Pour rappel, le couplage financier entre la BERD et le Fonds vert pour le climat représente une opportunité importante pour étendre davantage les investissements du Fonds dans les pays où la banque européenne investit.

En parallèle au projet marocain un autre investissement a été approuvé par le Fonds vert pour le climat. Il s’agit de la modernisation d’une centrale hydroélectrique au Tadjikistan, soit un financement de 158 millions de dollars dont 50 millions de dollars assurés par le Fonds vert pour le climat. Se référant à la BERD, ces investissements renforceront la résilience climatique dans les deux pays et favoriseront une plus grande participation du secteur privé.

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