À l’horizon 2020, des pépinières seront développées de manière à pouvoir produire quelque 170 millions de plants d’oliviers de différentes sortes. Cette opération permettra d’accroître le revenu des exportations de l’huile d’olive et des olives de table pour atteindre 6 milliards de dirhams au lieu de 1,5 milliard de dirhams actuellement. C’est ce qui ressort de la 6ème édition du Salon international de l’olivier (Oléa 2010). Cette manifestation dédiée à la valorisation de l’oléiculture s’est ouverte, mercredi 22 septembre, à Marrakech, sous le signe «Marrakech : nouvel élan de l’oléiculture avec le Plan Maroc Vert» et se poursuivra jusqu’au 25 septembre. Elle est le fruit d’un partenariat entre le comité oléicole régional du Haouz, le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, la direction régionale de l’agriculture de Marrakech et le comité oléicole international. Cet événement phare se propose de mettre en avant les potentialités oléicoles régionales, nationales et internationales et de développer des relations de partenariat entre les opérateurs du secteur de l’olivier des différents pays participants, expliquent les organisateurs. Ahmed Bentouhami de la direction de développement des filières de production au ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime a souligné pour sa part que l’agriculteur est appelé plus que jamais à contribuer à l’augmentation de sa production oléicole et à l’amélioration de la qualité de manière à promouvoir la consommation interne de l’huile d’olive et à booster ses exportations vers l’étranger. Aussi, s’exprimant lors d’un dîner-débat sur «la promotion de la commercialisation et de l’exportation de l’huile d’olive», M. Bentouhami a ajouté que pour atteindre cet objectif, il est indispensable de mener des études sur le terrain, d’augmenter le volume des quantités exposées, d’améliorer la qualité de l’huile d’olive et ses dérivés, d’établir un équilibre réel entre la qualité et le prix en faveur du consommateur national, de diversifier les produits et d’accompagner cet engouement pour des produits de qualité. De son côté, Magdalini Ribo, du Conseil oléicole international, a fait observer dans son exposé sur «la commercialisation des huiles d’olive à l’échelle internationale» que pour l’augmentation du volume des exportations et l’amélioration de la commercialisation, il est nécessaire d’offrir un produit de qualité, tout en insistant sur «le label commercial Maroc». Ainsi ce salon qui comprend 97 stands vise à développer les échanges commerciaux dans le secteur, à promouvoir la qualité et la consommation de l’huile d’olive et également à assurer le transfert de technologies aussi bien au niveau de la production que de la transformation.