Economie

Séduire pour mieux vendre

Mutation. Mot d’ordre au sein de la Régie des Tabacs. Il faut dire que tous les changements qui s’y opèrent en termes de restructuration industrielle, technique et réglementaire répondent d’abord à un impératif de taille. Celui de sa préparation à la privatisation, une étape qui précède son ouverture sur le marché de la concurrence. La date butoir approche, étant donné que l’Organisation mondiale du commerce arrête l’année 2005 comme limite des monopoles d’Etat.
Tous les indicateurs doivent donc être au vert pour que cette régie puisse séduire davantage ses prétendants, et de là procurer au budget de l’Etat une enveloppe encore plus consistante.
Son directeur général, Larbi Belaha, ne peut que conforter cette hypothèse. «Les performances réalisées par la Régie des tabacs nous incitent à persévérer dans la recherche de l’optimisation de nos ressources pour préparer la privatisation de notre société qui devrait se réaliser très prochainement», a-t-il déclaré. Sans s’attarder sur la date exacte de l’accomplissement de cette opération stratégique, il l’a qualifié d’ « opportunité pour accélérer la mise à niveau de la régie en vue de la préparer à l’ouverture à la concurrence prévue en 2006 (…) et de favoriser son intégration dans l’économie mondiale à travers le développement de ses activités à l’exportation».
Au titre de l’année 2001, dont le rapport vient d’être rendu public, les performances accomplies sont satisfaisantes, en volume et en recettes. Ainsi, la Régie des Tabacs a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 8,9 milliards de Dh, en hausse de 5,6 % par rapport à 2000. Les cigarettes blondes locales et importées y ont contribué à hauteur de 78,3 %, contre 76,4 % en 2000. Les cigarettes brunes , quant à elles, n’ont représenté en 2001 que 20,2% du chiffre d’affaires, soit un recul de 3,3% par rapport à l’année précédente.
En volume, la Régie des Tabacs a vendu durant la même année quelque 14,2 milliards de cigarettes, dont 12,2 milliards réalisés par les marques nationales avec une croissance de 3 % et une part de marchés de 86 %. Le marché des cigarettes importées a quant à lui enregistré une progression de 4,7 % pour une part de marché de 14 %. Le budget de l’Etat est le premier à avoir profité de la croissance de l’activité de la Régie des tabacs. Et pour cause, la contribution financière de ce monopole aux comptes de l’Etat a enregistré une hausse notable de 6,3 % rehaussant son niveau à 6,33 milliards de DH.

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