Economie

Stagnation de l’indice du coût de la vie

Le loyer, les denrées alimentaires, l’eau, l’électricité, les soins médicaux et autres biens et services constituent le panier qui sert à calculer l’indice du coût de la vie. Cependant, sans sa pondération aux habitudes de consommation d’un pays donné ou d’une région spécifique, il perd de sa rigueur. Les conjoncturistes et statisticiens le savent pertinemment.
Le mois de Ramadan constitue par excellence le mois où ces habitudes sont chamboulées. La demande de biens de consommation bat son plein et l’indice du coût de la vie ne peut à cet effet qu’enregistrer des variations mensuelles vertigineuses. Par opposition à des périodes où il demeure quasiment invariable.
Les derniers chiffres communiqués par la direction de la statistique relatifs au mois d’août ne font qu’appuyer ce constat. Une légère baisse de 0,1 % a été enregistrée durant ce mois comparativement au mois précédent. Et ce sont les produits alimentaires, dont l’indice a diminué de 0,2 %, qui sont à l’origine de cette évolution négative. L’indice des produits non alimentaires, a quant à lui, connu une constance par rapport au mois dernier gardant ainsi l’indice général à son niveau précédent.
La stagnation était généralement au rendez-vous puisque les indices des autres groupes de produits ont à leur tour enregistré des variations relativement faibles allant de –0,1 % à +0,1 %. Une petite évolution positive de l’ordre de 1,6 % est par ailleurs remarquée sur la base d’une comparaison de l’indice du coût de la vie avec son niveau réalisé à la même période de l’année dernière. Sur la base d’une comparaison se limitant aux huit premiers mois de l’année en cours, le taux d’accroissement de l’indice s’établit à 3,2 % par rapport à celui de la même période de l’année écoulée.
Cependant, la lecture de ces indicateurs ne pas en aucun cas se prêter à une lecture absolue. Des divergences sont notées d’une ville à une autre. Des variations allant de –0,5 % pour la ville de Casablanca à 0,7 % pour les villes de Fès et Tanger ont été enregistrée. Les variations inter-annuelles des huit premiers mois de l’année 2002 par ville restent, quant à elles, marquées par une dispersion relativement importante variant entre 2,2 % et 4,6 %. Les taux d’accroissement les plus importants concernent les villes de Tétouan (+4,6 %), Meknès (+4,5 %), Agadir (+3,9 %), Oujda (+3,5 %) et Tanger (+3,4 %).

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