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Start-up marocaines : Oxford Business Group mise sur le crowdfunding

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Les nouvelles réglementations en matière de crowdfunding devraient offrir aux start-up et aux entrepreneurs un meilleur accès au crédit et aux capitaux.

C’est en substance ce qu’a avancé la dernière publication d’Oxford Business Group. En effet, le document revient sur le projet de loi sur le crowdfunding. Ce texte de loi publié fin mars par le ministère de l’économie et des finances prévoit le prêt avec ou sans intérêt, le don direct, ou l’investissement avec acquisition de parts dans la société par le bailleur de fonds. Ce texte de loi permettra «une plus grande transparence et surveillance des activités liées au crowdfunding», indique Oxford Business Group. Dans ce schéma, Bank Al-Maghrib (BAM) sera l’organe de contrôle chargé de superviser les prêts entre particuliers ainsi que le financement par dons. Pour sa part la tutelle se chargera des investissements ou des activités de crowdfunding en capitaux propres.  Le document d’OBG met l’accent sur le plafond de 5 millions de dirhams au montant des fonds versés pour chaque collaboration ou projet financé à  travers le crowdfunding prévu par le projet de loi, ainsi que des dispositions concernant les modèles financiers possibles.

Pour Oxford Business Group, cette initiative devrait offrir une nouvelle source de financement aux entrepreneurs, aux start-up ainsi qu’aux autres petites entreprises, dont de nombreuses ne parviennent qu’avec difficulté à obtenir des capitaux par le biais des canaux traditionnels. Elle devrait également contribuer à améliorer l’entrepreneuriat au sein des entreprises nationales. Au niveau de l’indice mondial de l’entrepreneuriat, le pays arrive à la 65ème place sur les 137 en 2018, soit une progression de cinq places depuis l’année dernière.

«Si le pays jouit d’une position solide dans les domaines de l’innovation en matière de produits et de procédés, enregistrant respectivement des scores de 0,79 et de 0,64, il en est toute autre chose en termes de capitaux risques (0,29), de forte croissance (0,28), et de concurrence (0,11). Autant d’indicateurs qui devraient tirer parti d’un meilleur apport en financement aux start-up», précise OBG. Dans son document le Groupe met également en avant le lancement du paiement mobile qu’il qualifie d’évolution positive pour les petites entreprises. Ainsi, la banque centrale vise dans cette transition les transferts d’argent entre particuliers, les achats dans le commerce, les paiements de factures et de services dans les secteurs public et privé ; le versement des allocations sociales, l’achat de recharges de téléphone, ainsi que les paiements des commerçants auprès de leurs grossistes. Enfin, cela favorisera l’inclusion financière et entraînera une hausse des achats et des transactions financières entre particuliers et entreprises.

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