Economie

Tanger : relance de l’habitat social

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La ville du détroit a accueilli, mercredi 13 janvier, la première rencontre de communication sur le nouveau dispositif de relance du logement social. Présidée par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’espace, Ahmed Taoufiq Hejira, cette manifestation s’assignait pour objectif d’informer les acteurs locaux de l’habitat social dans les régions de Tanger- Tétouan et de Gharb- Chrarda- Beni Hssen sur les conditions de la mise en œuvre de ce nouveau dispositif. Organisée par le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’espace, cette manifestation constitue le lancement d’une série de rencontres organisées, durant les deux mois de janvier et de février, à travers le Royaume autour de ce nouveau dispositif qui s’étale sur la période 2010- 2020 et tel qu’il a été défini par la loi de Finances 2010.
«La mise en œuvre de ce nouveau dispositif vise à répondre d’abord aux orientations royales pour la relance du logement social et à présenter ensuite un produit nouveau», a indiqué M. Hejira avant de préciser que ce nouveau produit s’articulait autour de trois axes : répondre favorablement aux attentes de la population, attirer l’investissement national et étranger et corriger les dysfonctionnements enregistrés dans l’habitat. Le ministre a poursuivi que le nouveau dispositif de relance de l’habitat social prévoyait la construction de 300.000 logements sociaux avec une enveloppe budgétaire estimée à 60 milliards DH, «ce qui permettra la création de 160 milles emplois». Il a par ailleurs affirmé que le prix de l’habitat social a été révisé à la hausse- selon l’évolution des composantes du coût de production du logement social- pour atteindre un maximum de 250 mille DH et avec une superficie variant entre 50 et 100 m2. Il est à préciser que les bénéficiaires de logements sociaux sont engagés à habiter leurs appartements, à titre d’habitation principale, pendant quatre ans avec une hypothèque consentie au profit de l’Etat. Ce qui évitera à ce type de logement d’être objet de spéculation. Selon les données communiquées, ce nouveau dispositif permettra l’exonération des promoteurs immobiliers de l’Impôt sur les sociétés (IS), l’Impôt sur le revenu (IR), des droits d’enregistrement, de la taxe sur le ciment et les taxes locales, et ce dans le cadre des conventions conclues avec l’Etat pour la construction de 500 logements sur une période de cinq ans.  La diminution du nombre de logements objets de la convention de 1500 à 500 vise à intégrer dans cette dynamique les petites et moyennes entreprises ainsi qu’une meilleure répartition des programmes de logements sociaux sur tout le territoire national et à inciter les très petites entreprises (TPE) à s’associer et s’organiser afin de se constituer en petites et moyennes entreprises (PME).

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