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Tanger relance ses marchés pilotes

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Laissés pour leur majorité à l’abandon, les sept marchés pilotes, que compte la ville de Tanger, vont être réhabilités et modernisés, et ce en vue de contribuer encore mieux à l’organisation du commerce informel. «Nous reconnaissons que le projet des marchés pilotes a été un échec catastrophique.

Suite à plusieurs réunions, auxquelles ont, récemment, pris part les représentants des autorités locales, des responsables des services extérieurs ainsi que des commerçants et des professionnels concernés, nous sommes mobilisés à relancer ce projet, à travers la réhabilitation et la modernisation de ces établissements, dont la majorité est dans un état piteux. Certains, considérés comme gênants pour la circulation ou installés dans des endroits inadéquats, seront transférés dans d’autres quartiers. L’ensemble des marchés pilotes sera ainsi réparti d’une manière rationnelle à travers la ville», a déclaré à ALM le président de la Chambre de commerce, d’industrie et des services (CCIS) de Tanger, Omar Moro.  

Ce responsable poursuit que ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme global d’appui à la restructuration et la modernisation de tous les marchés et certains complexes commerciaux, dont les locaux sont dans un état déplorable. «Les marchés pilotes seront bien équipés et approvisionnés en eau et électricité. La mise en service de ces établissements respectera un cahier des charges bien défini. Un bureau administratif sera installé dans chacun de ces marchés pilotes afin d’y assurer la gestion. Nous cherchons ainsi à éviter les erreurs commises par le passé par les élus et responsables et empêcher les bénéficiaires d’attribuer leurs droits des locaux à d’autres personnes, et ce moyennant une contrepartie financière», tient à préciser M. Moro.

Lancé au début des années 2.000, le projet de ces sept marchés pilotes- qui a nécessité, à l’époque, une enveloppe budgétaire de 5 millions de dirhams -s’assignait l’objectif d’accueillir particulièrement les marchands ambulants. A l’exception de Souk Najiba, les six autres établissements ont tourné à l’échec en raison notamment du non achèvement, jusqu’à maintenant, des travaux de construction de leurs principaux locaux dont des bureaux de gestion et des toilettes. La plupart de ces marchés ont été désertés par les marchands et laissés à l’abandon.

Considéré comme une expérience réussie grâce à son bureau de gestion, composé des professionnels, le Souk Najiba souffre, néanmoins, depuis sa mise en service, d’un manque en infrastructures telles que l’approvisionnement de ses locaux en eau et électricité.

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